lundi 27 mars 2023

DEXTER GORDON

 



Dexter Gordon (né à Los Angeles le 27 février 1923, mort à Philadelphie le 25 avril 1990) est un saxophoniste ténor de jazz américain.

Biographie

Dexter Keith Gordon, né le 27 février 1923 à Los Angeles, est le fils du docteur Frank Gordon, diplômé de l'université de Howard à Washington D.C. et qui fut aussi l'un des premiers grands médecins afro-américains dans la « Cité des Anges ». Sa mère, Gwendolyn Baker, est la fille d'Edward Baker, capitaine afro-américain dans la troupe des « Buffalo Soldiers », qui fut récompensée de la médaille d'honneur après la guerre hispano-américaine (1898).

Son entrée dans le monde de la musique commence à l'âge de 13 ans, où il étudie la clarinette, avant d'opter pour le saxophone alto à 15 ans et, enfin, le ténor à 17 ans. Il est au début suivi par deux professeurs, Lloyd Reese et Sam Browne, et étudie la musique dans l'école Jefferson. Lors de la dernière année de son cursus scolaire, Marshall Royal lui propose de rejoindre le groupe de Lionel Hampton. Gordon accepte et en 1940, il quitte Los Angeles, pour partir avec la troupe de Hampton. Avec celle-ci, il voyage dans le Sud et poursuit son apprentissage auprès de Joe Newman et Illinois Jacquet. Le groupe d'Hampton décroche un contrat de plusieurs mois au « Grand Terrace » de Chicago, en janvier 1941. Quelques enregistrements radio seront réalisés durant ces mois suivants, et deviendront les premiers enregistrements de Dexter.

C'est lors d'un voyage à New York en 1943 avec le groupe d'Hampton, que Dexter Gordon rencontre ceux qui seront ses deux influences majeures : Lester Young, et Ben Webster. Avec eux il effectuera quelques sessions au mythique « Minton's Playhouse ».

La même année, il quitte la troupe de Hampton et retourne à Los Angeles. Là, il joue avec le frère de Lester Young, Lee Young, puis rejoint pour quelques semaines l'orchestre de Fletcher Henderson ainsi que celui du grand maître de la trompette, Louis Armstrong. À partir de cet instant, « Dex » dispose d'une certaine expérience, qui va lui permettre pour la première fois d'enregistrer sous son nom. Cela a lieu en 1943, lorsqu'il enregistre « I've Found A New Baby »  et « Sweet Lorraine », avec comme sideman de luxe Nat King Cole. En 1944, il s'installe à New York et rejoint le célèbre orchestre de Billy Eckstine (véritable école, où se sont retrouvés les plus grands représentants du bebop, notamment Charlie Parker et Dizzy Gillespie). Il enregistre avec l'orchestre plusieurs morceaux arrangés par Tadd Dameron dont le célèbre "Blowin' The Blues Away" où il échange des chorus avec le saxophoniste Gene Ammons.

En 1945, il quitte l'orchestre d' Eckstine et commence à enregistrer pour Savoy. Ces enregistrements deviendront des références pour les grands ténors à venir, tels que John Coltrane et Sonny Rollins. Durant ces séances, il enregistre avec le pianiste Bud Powell et le batteur Max Roach. En 1947, Gordon enregistre « The Chase » avec le saxophoniste ténor Wardell Gray, un morceau où le duel entre les deux ténors allait devenir très populaire. À la fin des années 1940, Dexter apparaît à plusieurs reprises sur la scène de la 52e rue, avec Fats NavarroMax Roach et Charlie Parker.

Dans les années 1950, Dexter Gordon connaît de longues périodes d'inactivité en raison de problèmes de drogue. À cette époque, il fut emprisonné pour possession d'héroïne. Il enregistre néanmoins trois albums en 1955 pour les labels Bethlehem et Dootone.

En 1960, après avoir rencontré Alfred Lion, il signe un contrat et commence à enregistrer chez Blue Note. « Doing Alright » et « Dexter Calling » seront ses deux premiers disques pour la mythique note bleue. En 1962, juste avant de partir pour l'Europe, il enregistre « GO » et « Swingin' Affair ».

Il part donc la même année pour l'Europe où il restera près de 15 ans. Il s'installe principalement à Paris, puis à Copenhague, où il joue avec d'autres jazzmen expatriés (Ben Webster, Bud PowellKenny Drew). Néanmoins, il retourne aux États-Unis lors de plusieurs séjours et enregistre des disques pour le label Blue Note ( « Gettin' Around », 1965; « Clubhouse », 1965). Deux autres albums importants de cette période européenne, tous deux enregistrés à Paris, sont à retenir: « Our Man In Paris », 1963 avec Bud PowellPierre Michelot et Kenny Clarke, et « One Flight Up », 1964 avec Donald Byrd et Kenny Drew. Il enregistre aussi durant cette même période, des disques certes moins connus, mais d'une qualité avérée, pour le label danois « Steeplechase » (« The Appartment », 1974; « Something Different », 1975; « Bouncin' With Dex », 1975... )

En 1965, Dexter Gordon arrive chez Prestige où il restera jusqu'en 1973. Il continue alors, comme pour Blue Note, d'enregistrer des disques durant plusieurs séjours aux États-Unis. Musicalement parlant, on pourrait placer cette période sous le signe d'un certain « maintien de la tradition ». Gordon se pose dans ces enregistrements en véritable défenseur d'un jazz plus « traditionnel », plus « bop », qui s'oppose alors (non sans liens, toutefois) au free jazz, qui est avec Ornette ColemanBill DixonArchie Shepp, en pleine effervescence. Puis au jazz-rock du début des années 1970, avec Miles Davis et les autres (Herbie HancockChick Corea, etc.)

Durant son périple de plusieurs années en Europe, Dexter Gordon, n'a pas uniquement joué avec des sidemen américains expatriés, il a aussi été accompagné par des musiciens européens, tels que le contrebassiste danois Niels-Henning Ørsted Pedersen et le pianiste espagnol Tete Montoliu.

L'artiste trouve en Europe une sorte de refuge. Un refuge contre le racisme, les drogues dures et les conditions de vie misérables, qui sont réservées à la communauté afro-américaine aux États-Unis. De plus, son art, le jazz, est bien mieux accepté en Europe qu'en Amérique, il y jouit donc d'une plus grande reconnaissance de la part du public. On peut donc clairement dire que ses conditions de vie se sont nettement améliorées lors de sa période européenne, contrairement à celles qu'il a pu connaître dans son pays natal (problèmes d'addiction à la drogue, plusieurs emprisonnements... )

Durant les années passées à Copenhague, au Danemark, il rencontre la famille du futur batteur de MetallicaLars Ulrich, dont Dexter sera le parrain.

Cependant, malgré les nombreux avantages qu'il a connus en Europe, « Dex » décide en 1976 de retourner de façon définitive en Amérique. Il a droit à un accueil triomphal pour son retour et est contacté par l'immense maison de disques Columbia, avec laquelle il signe un contrat. On le voit au Village Vanguard au cours de l'année 1977, puis il forme son propre groupe avec Rufus Reid (basse), George Cables (piano), et Eddie Gladden (drums). Avec eux il effectuera plusieurs tournées et enregistrements, notamment « Live at the Manhattan Symphony » et « Live at the Keystone ».

Dexter Keith Gordon apparaît alors encore meilleur, fort de l'expérience qu'il a acquise durant son périple européen. Il est reconnu dès lors comme l'un des plus grands ténors. Il sera d'ailleurs élu meilleur musicien de l'année à deux reprises par le magazine Down Beat, en 1978 et 1980.

En 1986, le maître aborde une nouvelle phase dans sa grande carrière d'artiste et se met au cinéma. Cette année-là, il joue dans le film de Bertrand Tavernier, grand amateur et connaisseur de jazz, « Autour de Minuit », avec entre autres François Cluzet, Lonette McKee et Herbie Hancock (qui compose aussi la musique du film). Dexter Gordon est nommé pour l'Oscar du meilleur acteur pour son interprétation du personnage de Dale Turner.

« Dex » fera une dernière apparition à Ellingtones, où il jouera avec le New York Philharmonic. Il meurt d'une insuffisance rénale, le 25 avril 1990 à Philadelphie.

Discographie

En tant que leader

  • Dexter Rides Again (1945)
  • The Hunt avec Wardell Gray (1947)
  • The Chase avec Wardell Gray (1947)
  • The Duel avec Teddy Edwards (1947)
  • Daddy Plays the Horn (1955)
  • Dexter Blows Hot and Cool (1955)
  • The Resurgence of Dexter Gordon (Riverside, 1960)
  • Doin' Allright (1961), Blue Note
  • Dexter Calling... (1961), Blue Note
  • Go! (1962), Blue Note
  • A Swingin' Affair (1962), Blue Note
  • Our Man in Paris (Paris 1963), Blue Note - avec Bud Powell
  • One Flight Up (Paris, 1964) - Blue Note
  • King Neptune (1964)
  • Clubhouse (Blue Note, 1965)
  • Gettin' Around (New York, 1965)
  • The Squirrel: Live at Montmartre (1967)
  • Take The "A" Train (1967)
  • A Day in Copenhagen (MPS, 1969) - avec Slide Hampton
  • The Tower of Power! (Prestige, 1969) - avec James Moody
  • More Power! (Prestige, 1969)
  • Some Other Spring (Sonet, 1970) - avec Karin Krog
  • Dexter Gordon with Junior Mance at Montreux (Prestige, 1970) - avec Junior Mance
  • The Panther! (Prestige, 1970) - avec Tommy Flanagan et Alan DawsonPrestige Records
  • The Chase! (Prestige, 1970) - avec Gene Ammons
  • The Jumpin' Blues (Prestige, 1970) - avec Wynton Kelly
  • Tangerine (1972) hard bop avec Freddie Hubbard - Prestige
  • Ca'Purange (Prestige, 1972) avec Thad JonesHank JonesStanley Clarke et Louis Hayes
  • Generation (1972) avec Freddie HubbardCedar Walton - Prestige
  • All Souls avec Eric Ineke (1972) - Dexterity
  • Afterhours/The Great Pescara Jam Sessions Vol 1&2 avec Eric Ineke (1973) - Ports Song
  • The Apartment (1974) - SteepleChase
  • Something Different (1975), SteepleChase
  • Bouncin' with Dex (1975), SteepleChase
  • Swiss Nights Vol.1-3 (1975 Zurich Jazz Fest) SteepleChase
  • Homecoming: Live at the Village Vanguard (1976)
  • True Blue avec Al Cohn (1976; Xanadu Records)
  • Silver Blue avec Al Cohn (1976; Xanadu Records)
  • Biting The Apple (1976) - SteepleChase
  • Sophisticated Giant (1977) avec 11-piece big-band inclus Woody ShawSlide HamptonBobby Hutcherson - Columbia Records
  • Manhattan Symphonie (1978), Columbia Records—avec Rufus Reid - contrebasse, Eddie Gladden - percussion, et George Cables - clavier
  • Gotham City (1980), Columbia Records
  • Landslide (1980), Blue Note
  • American Classic [featuring: Grover Washington Jr. and Shirley Scott] (1982) Elektra Entertainment
  • Round Midnight (1986), Columbia Records
  • The Other Side of Round Midnight (1986) Blue Note Records
  • Live at Carnegie Hall (1998), Columbia Records – Recorded in 1978
  • The Rainbow People avec Benny Bailey (2002), Steeplechase Records - Released in 2002

En tant que sideman

Avec Herbie Hancock

  • Takin' Off (Blue Note, 1962)

Avec Gene Ammons

  • The Chase! (Prestige, 1970)
  • Gene Ammons and Friends at Montreux (Prestige, 1973)

Avec Booker Ervin

  • 1965: Setting the Pace (Prestige)

Filmographie

  • 1955 : Prisons sans chaînes (Unchained) d'Hall Bartlett
  • 1986 : Autour de minuit de Bertrand Tavernier
  • 1990 : L'Éveil de Penny Marshall

Notes et références


Liens externes

  • Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale de Suède • WorldCat
  • (en) Dexter Gordon : Interview de Les Tomkins en 1962.


sources : Wikipédia, Radio suisse Jazz, internet

DEE DEE BRIDGEWATER

 




Dee Dee Bridgewater, de son vrai nom Denise Eileen Garret, née le 27 mai 1950 à Memphis, Tennessee, est une chanteuse de jazz américaine.

Biographie

Née à Memphis, elle grandit à Flint (Michigan). Son père, Matthew Garret, est trompettiste de jazz et enseigne au collège de Manassas. Denise est très tôt baignée par le jazz. À 16 ans, elle intègre un trio de rock et rhythm and blues qui donne des concerts dans le Michigan. À partir de 18 ans, elle étudie à l'université d'État du Michigan, puis à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign.

Elle donne de nombreux concerts avec son groupe de jazz, notamment en Union soviétique en 1969. L'année suivante, elle rencontre le trompettiste bugliste Cecil Bridgewater, puis ils se marient avant d'emménager à New York, où son mari joue dans le quintette d'Horace Silver.

En 1971, Dee Dee Bridgewater intègre l'orchestre de Thad Jones et Mel Lewis en tant que chanteuse. C'est alors que sa carrière débute réellement, et elle commence à chanter avec les plus grands jazzmen du moment, comme Sonny RollinsDizzy GillespieDexter Gordon ou encore Max Roach.

En 1973, Dee Dee et Cecil Bridgewater enregistrent tous deux en sideman les compositions originales de Roy Ayers pour la bande son du film Coffy de Jack Hill.

L'artiste sort son premier album, Dee Dee Bridgewater en 1974, résolument orienté soul et funk. La même année, elle chante dans la comédie musicale The Wizz, à Broadway. En 1975, elle joue le rôle de la « bonne sorcière du nord » dans la comédie musicale Glinda the Good Witch, inspirée du Magicien d'Oz ; pour ce rôle, elle reçoit le prix de meilleure actrice du Tony Award. La comédie musicale remporte également le Grammy Award de la meilleure comédie musicale en 1976.

Après avoir joué en France la comédie musicale Sophisticated Ladies en 1984, elle s'installe à Paris en 1986, puis à Garges-lès-Gonesse (où elle vit de 1988 à 1993). La même année, on la voit jouer le rôle de Billie Holiday dans Lady Day, pour lequel elle est nommée au prix Laurence Olivier. En 1989, elle obtient un gros succès avec la chanson Precious Thing, chantée en duo avec Ray Charles.

Dès la fin des années 1980, elle se retourne vers le jazz : elle donne notamment un concert au festival de jazz de Montreux en 1990 et interprète Carmen lors de la création de la version jazz de l'opéra, au festival Jazz à Vienne en 1993.

En 1994, elle collabore enfin avec Horace Silver, qu'elle admire depuis longtemps, pour l'album Love and Peace : « A tribute to Horace Silver ». En 1995, Jérôme Savary remonte Cabaret et l'invite a reprendre de rôle de Sally Bowles que Ute Lemper avait tenu quelques années auparavant.

Elle rend hommage à Ella Fitzgerald en 1997 à travers l'album Dear Ella, pour lequel elle remporte le Grammy Award du meilleur album de jazz en 1998. La même année, son album Live at Yoshi's est également nommé pour le même prix.

Courant 2000 elle enregistre une collaboration avec le groupe Manau sur leur album Fest Noz de Paname.

En 2002, elle sort l'album This Is New, reprenant des chansons de Kurt Weill. En 2005, son album J'ai deux amours reprend de grands classiques français.

Le 5 août 2008 elle participe à l'événement annuel Jazz in Marciac (JIM) (où de nombreuses pointures du Jazz se retrouvent pour plus d'une semaine de concerts) et partage l'affiche ce soir-là avec le célèbre Omar Sosa. À cette occasion, son fils monte à ses côtés sur scène.

Dee Dee Bridgewater est la première Américaine à être membre du Haut Conseil de la francophonie. Elle est aujourd'hui chevalier de l'ordre national du Mérite, ainsi qu'officier de l'ordre des Arts et des Lettres.

Vie privée et engagement caritatif

Elle est la mère de trois enfants de trois unions différentes :

  • Tulani Bridgewater, manageuse et vice-presidente de DDB Records. (dont le père est son premier mari, Cecil Bridgewater),
  • China Moses, chanteuse de jazz et de R'n'B (dont le père est le réalisateur Gilbert Moses)
  • Gabriel Durand (dont le père est son troisième mari, Jean-Marie Durand).

Le 16 octobre 1999, Dee Dee Bridgewater a été nommée ambassadrice de bonne volonté[2] de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Rôles de comédies musicales

  • 1975 : The Wizz
  • 1975 : Glinda the Good Witch : la bonne sorcière du nord
  • 1984 : Sophisticated Ladies
  • 1984 : Lady Day : Billie Holiday
  • 1995: Cabaret: Sally Bowles
  • 2014: Lady Day - Billie Holiday

Récompenses professionnelles

  • 1975 : Prix de meilleure actrice du Tony Award pour son rôle de « bonne sorcière du nord » dans Glinda the Good Witch.
  • 1998 : Grammy Award du meilleur album de jazz pour l'album Dear Ella.
  • Chevalier de l'Ordre national du Mérite
  • Officier des arts et des lettres

Discographie

Les producteurs avec lesquels elle a travaillé pour produire ou co-produire ses albums sont Stephen Y. Scheaffer, Jerry WexlerStanley ClarkeGeorge Duke, Bobby Lyle, Larry Dunn, Thom Bell, Jean-Pierre Grosz, Jean-Marie Balzano, Marc BerthoumieuxMinino Garay, Cheick Tidiane Seck,...

Albums

  • 1974 : Afro Blue (Trio)
  • 1976 : Dee Dee Bridgewater (Atlantic Records)
  • 1978 : Just Family (Elektra Records)
  • 1979 : Bad for Me (Elektra)
  • 1980 : Dee Dee Bridgewater (Collectables)
  • 1989 : Live in Paris (MCA)
  • 1989 : Victim of Love (Charly)
  • 1990 : In Montreux [live] (Verve Records)
  • 1992 : Keeping Tradition, (Verve)
  • 1995 : Love and Peace: A Tribute to Horace Silver (Verve)
  • 1996 : Prelude to a Kiss: The Duke Ellington Album (Philips)
  • 1997 : Dear Ella (Verve)
  • 2000 : Live at Yoshi's (Verve)
  • 2002 : This Is New (en) (Verve)
  • 2005 : J'ai deux amours (DDB Music)
  • 2007 : Red Earth (Universal/DDB Records/Emarcy)
  • 2010 : Eleanora Fagan (1915-1959): To Billie With Love From Dee Dee Bridgewater (Universal Jazz/DDB Records)
  • 2011 : Midnight Sun (Universal Jazz/DDB Records)
  • 2015 : Dee Dee's feathers (Sony/Okeh)
  • 2017 : Memphis... Yes I'm Ready (Okeh)

Sidewoman

Pour Roy Ayers
  • 1973 : Coffy (bande originale du film)[3] ∫ LP 33™ Polydor Records / Polydor PD 5048




    Si Denise Eileen Garret a su s'imposer sur la scène jazz, c'est avant tout grâce à son talent. Pourtant deux hommes ont eu un impact déterminant sur sa carrière. Tout d'abord son père, Matthew Garret, trompettiste de jazz, qui lui transmet très tôt sa passion pour la musique, l'encourageant à intégrer un groupe de rock et de rhythm’n’blues avec lequel elle se produit dans sa région natale, mais aussi à l'étranger. C'est d'ailleurs lors d'une tournée en Union soviétique qu'elle rencontre le deuxième homme de sa vie, le trompettiste Cecil Bridgewater, qui lui fera intégrer le milieu du jazz à New York. En 1971, elle rejoint l'orchestre de Thad Jones et Mel Lewis. Dexter Gordon, Dizzy Gillepsie, Max Roach, Sonny Rollins... elle chante aux côtés des plus grands jazzmen de l'époque. Elle sort en 1974 un premier album éponyme et prend son envol suite à sa rupture avec son mari. Elle s'essaye alors avec succès à la comédie musicale - 'Wizz' (1974), 'Glinda the Good Witch' (1975) - et décide de s'installer à Paris en 1986, où elle joue le rôle de Billie Holliday dans 'Lady Day'. En 1989, le destin lui sourit : elle enregistre un duo très remarqué avec Ray Charles, 'Precious Thing'. Dès lors, sa carrière explose : elle enchaîne les concerts et multiplie les disques - 'Love and Peace : a Tribute to Horace Silver', 'Dear Ella' (hommage à Ella Fitzgerald), et plus récemment 'J'ai deux amours'. Dee Dee Bridgewater est aujourd'hui reconnue comme l'une des voix les plus abouties du jazz


    Notes et références

    1. « Je me sentais chez moi ici » - Le Parisien, 27 novembre 2003
    2. Dee Dee Bridgewater ambassadrice de bonne volonté - FAO
    3. Dee Dee Bridgewater chante sur les titres 1 et 7 de la BO du film Coffy

    Annexes

    Liens externes

    • Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale tchèque • WorldCat
    • (en) Site officiel



    sources: Le Figaro, wikipédia, Radio Suisse Jazz et internet

    VICENT WILBURN JR

    Vincent « Vince » Wilburn, Jr.  (né en  1958 ) est un  batteur de jazz  américain et  producteur  de  musique fusion  et  funk  qui joue u...