mardi 28 mars 2023

FREDDIE HUBBARD

 



Frederick Dewayne Hubbard, plus connu sous le nom de Freddie Hubbard, est un trompettiste et compositeur de jazz américain, né le 7 avril 1938 à Indianapolis, dans l’État d’Indiana (États-Unis), et mort le 29 décembre 2008 à la clinique de Los Angeles[1] à la suite d'un problème cardiaque. Il devint célèbre par sa musique bebop et hard bop. Grâce à un son unique et son art d'improviser, il contribua à l'expansion du modern jazz et du bebop.

Biographie

Freddie Hubbard commence la trompette et le bugle au Arsenal Technical High School (en) à Indianapolis. Dès son jeune âge, il joue avec le guitariste Wes Montgomery. Celui-ci devient son modèle, il s'en inspirera tout au long de sa vie. Il poursuit ses études musicales au Arthur Jordan Conservatory of Music. En 1958, il déménage à New York où il joue avec Ornette ColemanEric DolphySlide HamptonJ. J. JohnsonPhilly Joe JonesQuincy JonesOliver NelsonJoe ZawinulWayne Shorter et Sonny Rollins. Il se met ensuite au hard bop avec Art Blakey et les Jazz Messengers. Avec le groupe, il crée plusieurs albums dont MosaicBuhaina's Delight et Free for All.

En juin 1960, Hubbard enregistre son premier album en tant que leader, Open Sesame, en compagnie du saxophoniste Tina Brooks, du pianiste McCoy Tyner, du bassiste Sam Jones et du batteur Clifford Jarvis. Au mois de décembre, il est invité à participer à l'album d'Ornette Coleman Free Jazz: A Collective Improvisation après que Coleman l'a entendu jouer avec Don Cherry.

En mai 1961, Hubbard enregistre Olé Coltrane, invité par John Coltrane lors d'une séance dans les studios d'Atlantic Records. C'est en août de la même année qu'il compose l'un de ses plus célèbres titres, Ready For Freddie (en), en collaboration avec le saxophoniste Wayne Shorter.

C'est lorsqu'il joue avec les Jazz Messengers d'Art Blakey qu'il développe son propre son, s'éloignant des influences de Clifford Brown. Il obtient le titre de « Nouvelle Star » dans le magazine de jazz Down Beat.

Dans les années 1960, il enregistre 36 albums. La plupart sont aujourd’hui des classiques. Il se lance aussi dans le free jazz.

Dans les années 1970, Freddie entre dans le groupe V.S.O.P. (en) dirigé par Herbie Hancock. Ce groupe innove dans un nouveau genre de jazz : le free bop (mélange de be bop des années 1940, de jazz modal des années 1950 et de free jazz des années 1960). Freddie connaît quelques-uns de ses plus grands succès avec cette formation. Ces années 1970 sont le point culminant de sa célébrité. C’est à cette époque qu’il enregistre, à l'Hollywood Palladium, son plus grand album liveCalifornia Concert, incluant le célèbre Red Clay. Il effectue des improvisations sensationnelles et d’excellentes performances musicales. Il est considéré comme un des plus grands trompettistes de l’époque.

Il se lance ensuite dans le smooth jazz, où il a de mauvaises critiques. Assailli par une série de problèmes de santé, il doit arrêter la trompette. En 1992, il se fait une profonde entaille dans la lèvre supérieure qui s'infectera. Il ne retrouvera jamais le niveau auquel il jouait quelques années auparavant ; cependant, il continue à jouer et enregistrer des titres occasionnellement.

Il est honoré en 2006 du NEA Jazz Masters Fellowship, plus grand prix en jazz décerné par le National Endowment for the Arts.

Il tombe plus gravement malade dans les dernières années de sa vie. Le 29 décembre 2008, le journal The Indianapolis Star annonce qu'il est mort d'une crise cardiaque le 26 novembre 2008. Son enterrement se déroule en présence de nombreuses célébrités et personnalités du jazz. Après sa mort, ses fonds furent reversés à l'association Jazz Foundation of America (en).

Discographie sélective

Solo

  • Goin' Up (en) (1960)
  • Open Sesame (1960)
  • Hub Cap (1961)
  • Ready for Freddie (en) (1961)
  • Minor mishap (1961)
  • Hub-Tones (en) (1962)
  • Here to Stay (en) (1962)
  • The Body and The Soul (en) (1963)
  • Breaking Point! (en) (1964)
  • Blue Spirits (en) (1966)
  • Backlash (1966)
  • Without A Song (1969)
  • Red Clay (1970)
  • Straight Life (1970)
  • First Light (en) (1971)
  • Sing me a song of songmy (en) (1971)
  • Sky Dive (en) (1972)
  • Keep Your Soul Together (en) (1973)
  • High Energy (1974)
  • Windjammer (en) (1976)
  • Bundle of Joy (1977)
  • Super Blue (en) (1978)
  • The Love Connection (en) (1979)
  • Outpost (1981)
  • Keystone Bop/A Little Night Music/Classics (1981)
  • Ride Like The Wind (en) (1982)
  • Sweet Return (en) (1985)
  • Double Take (album) (en) (avec Woody Shaw) (1985)
  • The Eternal Triangle (en) (avec Woody Shaw) (1987)
  • New Colors (en) (Featuring The New Jazz Composers Octet) (2001)

Collaborations

  • Ornette Coleman : Free Jazz: A Collective Improvisation[2] (1960) produit par Nesuhi Ertegün
  • Oliver Nelson : The Blues and the Abstract Truth (1961)
  • Herbie Hancock : Takin' Off (1962)
  • Herbie Hancock : Empyrean Isles (1964)
  • Wayne Shorter : Speak No Evil (1964)
  • Art Blackey and the Jazz Messengers : Free for All (1964)
  • Herbie Hancock : Maiden Voyage (1965)

  • Biographie

  • Louis Armstrong, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Chet Baker, ont tous marqué l’histoire de la trompette dans le jazz par leur style et leur son. Instrumentiste virtuose et musicien novateur, Freddie Hubbard, sans avoir toute leur portée médiatique, n’en mérite pas moins son titre de « maître », pour toutes les générations de trompettistes qui lui succèdent.

    C’est au sein d’une famille de musiciens qu’il grandit à Indianapolis, ou la scène musicale est en ces temps marquée par le be-bop ; la trompette elle, l’est par Miles Davis et Dizzy Gillespie. Durant ses études, il intègre le John Hope Junior High School Band, où il s’essaie au Mellophone (sorte de cor à piston avec pavillon frontal en Fa ou en Mib souvent utilisé dans les fanfares et autres formations déambulatoires anglophones pour remplacer le cor) puis au cor d’harmonie dans l’Arsenal Tech High School. Le Indiana Central College lui offre alors sa scolarité pour ses qualités de corniste, mais il préfère étudier la trompette au Jordan Conservatory of Music, tout en prenant des cours avec Max Woodbury de l’Orchestre symphonique d’Indianapolis.

    Premiers engagements avec le groupe The Contemporaries, et surtout la rencontre et collaboration avec le guitariste bop, Wes Montgomery et ses frères Buddy et Monk (The Montgomery’s Brothers) avec lesquels il s’initie au style de Clifford Brown et Lee Morgan ; pour ses premières armes, on ne pouvait mieux tomber.

    Le déménagement à New York en 1958 est le vrai départ de sa carrière ;il partage un appartement avec Eric Dolphy (pour lequel il enregistrera le plus grand album du clarinettiste-saxophoniste-flutiste :Out to Lunch, chez Blue Note en 1964). Il est vite remarqué par ses pairs et les collaborations se succèdent : les formations du batteur Philly Joe Jones (1958-1959), John Coltrane (avec lequel, fin 1958 il enregistre les albums Stardust et The Believer pour le label Prestige), Sonny Rollins (1959), Slide Hampton (1959-1960), J.J. Johnson (l’album J.J. Incorporated chez Columbia records) et Quincy Jones (1960-1961) avec qui il découvre les tournées européennes.

    Courant 1960, il explore également le jazz d’avant-garde avec Ornette Coleman (l’album Free Jazz chez Warner) et Oliver Nelson (l’album Blues and the abstract truth chez Impulse). Cette année représente surtout pour Freddie Hubbard, le début d’une longue collaboration avec le prestigieux label Blue Note pour lequel il enregistre 36 albums jusqu’en 1967, dont 8 en tant qu’artiste principal (Open Sesame est le premier de la liste le 19 juin 1960). On notera parmi tous ces chefs d’œuvres: Dexter Gordon (doin’ Allright, 6 mai 1961), Herbie Hancock (Empyrian Isles ,17 juin 1964 et Maiden Voyage, 17 mai 1965), Wayne Shorter (Speak no evil, 24 février 1965). Freddie enregistre également pour d’autres labels comme sideman, notamment avec John Coltrane (Olé en 1961, et Ascencion, le 28 juin 1965 chez Impulse).

    Durant l’été 1961, Lee Morgan décide de quitter les Jazz Messengers d’Art Blakey et demande à Freddie Hubbard de lui succéder. Il va y connaître un succès dû à la popularité du groupe pendant 4 ans (l’album Mosaic, le 2 octobre 1961 chez Blue note, Caravan, le 23 octobre 1962 chez Riverside, et Free For All, le 10 Février 1964 chez Blue Note, parmi les plus grands moments des Jazz Messengers).

    Si les années 60 sont indubitablement les années Hubbard pour son hard bop endiablé aux couleurs très funky, 1970 marque un nouveau tournant: un nouveau label (CTI records), mais surtout une forme nouvelle pour sa musique… Car comme Miles Davis ouvre la voie en emboîtant le pas au mouvement jazz-rock, Freddie Hubbard se dirige plus, vers une fusion jazz-funk et enregistre en 3 ans ses 3 plus beaux albums (Red Clay et Straight Life en 1970, First Light en 1971, qui obtient un Grammy awards en 1972).

    Le succès et la consécration ne vont sans doute pas s’allier avec le caractère stakhanoviste et perfectionniste du trompettiste, car pendant 5 ans, il va dériver, et enregistrer nombre d’albums commerciaux à tendance « smooth jazz » boudés par la critique et très controversés par le milieu, cherchant sans doute à réitérer les moments de gloire de 1972…C’est Herbie Hancock qui le remet en selle en remontant l’ancienne rythmique du quintet de Miles Davis ; ils fondent le V.S.O.P. quintet, et tournent jusqu’au début des années 1980, durant lesquelles Freddie Hubbard va enregistrer pour de nombreux labels (Pablo, Atlantic, Columbia, Blue Note…).On peut d’ailleurs remarquer 3 évènements marquants dans cette décennie: l’enregistrement de deux superbes albums, avec son rival depuis 1970, Woody Shaw (DoubleTake en 1985, The Eternal Triangle en 1987), et son rôle de trompettiste dans le film culte de Bertrand Tavernier « ‘Round Midnight » en 1986.

    Les années 90 sont des années tristes pour Freddie Hubbard… Un problème pour faire vibrer sa lèvre supérieur (certains parlent d’un cancer), et diverses faiblesses psychologiques, vont altérer la fin de sa carrière et ternir un tant soit peu sa réputation de monstre sacré du jazz. Quelques apparitions scéniques très prisées car très rares, quelques séances de studio ressassées, et l’éternelle promesse de son retour « au top » par le maître, laisseront tous les jeunes trompettistes dans l’expectative de voir ou d’entendre à nouveau Freddie Hubbard, « Le HUB’ », dans toute sa splendeur passée… Coltrane
     (1961)
  • John Coltrane : Ascension (1965)
  • Bill Evans : Interplay (1962)
  • Billy Joel : 52nd Street - solo sur Zanzibar (1978

Freddie Hubbard était un célèbre trompettiste et compositeur de jazz américain. Né le 7 avril 1938 à Indianapolis, dans l’Indiana, il a commencé à jouer de la trompette à un jeune âge et a rapidement développé des compétences exceptionnelles en tant que musicien de jazz.

Au cours de sa carrière, Hubbard a joué avec certains des plus grands noms du jazz, notamment John Coltrane, Herbie Hancock, Wayne Shorter, McCoy Tyner et Art Blakey. Il est également connu pour avoir enregistré de nombreux albums en tant que leader, dont pas « Red Clay » et « Straight Life », qui sont considérés comme des classiques du jazz.

Hubbard est décédé le 29 décembre 2008 à Sherman Oaks, en Californie, à l’âge de 70 ans. Sa musique continue d’inspirer de nombreux musiciens et fans de jazz à travers le monde.


Freddie Hubbard était un trompettiste de jazz légendaire qui a eu une carrière prolifique s’étendant sur plusieurs décennies. Voici quelques-unes des dates importantes de sa vie:

  • 7 avril 1938 : Freddie Hubbard naît à Indianapolis, Indiana, États-Unis.
  • Fin des années 1950: Hubbard déménage à New York et commence à jouer avec divers musiciens de jazz, dont Philly Joe Jones, Sonny Rollins et J.J. Johnson.
  • 1960: Hubbard signe avec Blue Note Records et sort son premier album, « Open Sesame ».
  • 1961: Hubbard enregistre l’album « Ready for Freddie », qui comprend un quintette comprenant Wayne Shorter et McCoy Tyner.
  • 1964 : Hubbard rejoint Art Blakey’s Jazz Messengers, un groupe avec lequel il joue par intermittence pendant plusieurs années.
  • 1970: L’album de Hubbard « Red Clay » est publié, qui est devenu l’un de ses enregistrements les plus populaires et acclamés par la critique.
  • 1972: Hubbard enregistre l’album « First Light », qui remporte un Grammy Award pour la meilleure performance jazz par un groupe.
  • 1992 : Hubbard est intronisé au DownBeat Jazz Hall of Fame.
  • 29 décembre 2008: Freddie Hubbard est décédé à l’âge de 70 ans à Sherman Oaks, Californie, États-Unis.

Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux jalons de la carrière de Freddie Hubbard, mais ils soulignent son impact sur le monde du jazz et son héritage durable en tant que l’un des plus grands trompettistes de tous les temps.







Sources : Wikipédia, radio suisse jazz, internet, Universal musique


KENNY DORHAN

 








Kenny Dorham (parfois orthographié Doran) était un trompettiste de jazz américain né le 30 août 1924 à Fairfield, au Texas, et décédé le 5 décembre 1972 à New York.

Il a commencé sa carrière musicale dans les années 1940 et a joué avec de nombreux grands noms du jazz, notamment Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Bud Powell et Art Blakey. Il a également été membre du groupe de jazz moderne, le Jazz Messengers, dirigé par Blakey.

Dorham a été salué pour son jeu de trompette lyrique et mélodique, ainsi que pour ses talents de compositeur. Certaines de ses compositions les plus connues incluent « Blue Bossa », « Una Mas » et « Lotus Blossom ». Il a enregistré de nombreux albums en tant que leader et sideman au cours de sa carrière. Son style a influencé de nombreux autres trompettistes de jazz, y compris Freddie Hubbard et Lee Morgan


Voici quelques grandes dates de la vie et de la carrière de Kenny Dorham :

  • 30 août 1924 : Kenny Dorham naît à Fairfield, au Texas, aux États-Unis.
  • Années 1940 : Il commence sa carrière musicale en jouant de la trompette dans des groupes de jazz locaux au Texas.
  • 1948 : Il s’installe à New York et commence à jouer avec des musiciens de jazz célèbres tels que Dizzy Gillespie et Charlie Parker.
  • 1953 : Il enregistre son premier album en tant que leader, « Kenny Dorham Quintet ».
  • 1956-1958 : Il est membre du Jazz Messengers dirigé par Art Blakey.
  • Années 1960 : Il enregistre de nombreux albums en tant que leader pour les labels Blue Note et Riverside.
  • 1963 : Il est diagnostiqué avec une maladie rénale qui affecte sa santé pour le reste de sa vie.
  • Années 1970 : Sa santé se détériore et il continue à enregistrer et à jouer malgré tout.
  • 5 décembre 1972 : Kenny Dorham décède à New York à l’âge de 48 ans des suites de complications liées à sa maladie rénale.

Kenny Dorham (McKinley Howard Dorham) est un trompettiste et compositeur de jazz américain né le 30 août 1924 à Fairfield (Texas) et décédé le 5 décembre 1972 à New York.

Biographie

Kenny Dorham commence à apprendre le piano à l'âge de 7 ans. Il passe à la trompette lors de son entrée au Wiley College où il commence des études de pharmacie. En 1942, il est incorporé dans l'armée où il fait partie d'une équipe de boxe.

Libéré en 1943, il fait ses débuts comme musicien professionnel dans l'orchestre de Russell Jacquet. Il s'installe ensuite à New York où il joue pour Dizzy GillespieBilly EckstineLionel Hampton et Mercer Ellington. Son timbre rond et doux à la trompette lui vaut le surnom de « Quiet Kenny ». De 1948 à 1950, il fait partie du quintet de Charlie Parker.

Dans les années 1950, on l'entend dans la formation de Thelonious Monk, dans les Jazz Messengers d'Art Blakey et, brièvement, dans le quintette de Max Roach. Il dirige aussi ses propres groupes où l'on peut entendre des musiciens comme Bobby TimmonsHerbie HancockJoe Henderson, Charles Davis, Kenny BurrellButch WarrenTony Williams, etc.

De la fin des années 1950 à son décès en 1972, il est un musicien « free lance » très actif à New York. Comme sideman (pour John ColtraneRandy WestonOliver NelsonJackie McLeanClifford JordanAndrew HillMilt JacksonJoe HendersonBarry HarrisCedar Walton …) ou comme leader, il participe à de nombreux enregistrements. Parallèlement, il enseigne à la Lennox School of Jazz, puis à la NYU School of Music. Il écrit aussi pour la revue Downbeat.

Il meurt en 1972 des suites d'une maladie rénale.

Style

Trompettiste représentatif des styles bebop et hard bop, Kenny Dorham est facilement reconnaissable par son articulation singulière et son timbre chaud et feutré. Il brille spécialement dans l'interprétation du blues. Il introduit les rythmes de l'Amérique du sud dans ses compositions ("Una mas"). Sa sensibilité et sa créativité font de lui un des trompettistes les plus excitants de son époque.

Il est aussi le compositeur de nombreux titres qui sont devenus des standards du jazz : « Blue Bossa », « Prince Albert », « Lotus Blossom », « Una Mas », « Whistle Stop »…

Discographie

En tant que leader

  • 1953: Kenny Dorham Quintet (Debut)
  • 1955: Afro-Cuban (Blue Note)
  • 1956: 'Round About Midnight at the Cafe Bohemia (Blue Note)
  • 1956: And The Jazz Prophets Vol. 1 (ABC-Paramount ABC-122)
  • 1957: Jazz Contrasts (Riverside) avec Sonny Rollins
  • 1957: 2 Horns / 2 Rhythm (Riverside) avec Ernie Henry
  • 1958: This Is the Moment! (Riverside)
  • 1959: Blue Spring (Riverside) avec Cannonball Adderley
  • 1959: Quiet Kenny (New Jazz)
  • 1960: The Kenny Dorham Memorial Album (Xanadu)
  • 1960: Jazz Contemporary (Time)
  • 1960: Showboat (Time)
  • 1961: Whistle Stop (Blue Note)
  • 1961: Inta Somethin' (Pacific Jazz)
  • 1962: Matador (United Artists)
  • 1963: Una Mas (Blue Note)
  • 1963: Scandia Skies (SteepleChase)
  • 1963: Short Story (SteepleChase)
  • 1964: Trompeta Toccata (Blue Note)

En tant que sideman

Avec Toshiko Akiyoshi

  • Toshiko at Top of the Gate (1968)

Avec Dave Bailey

  • Bash! (Jazzline, 1961) - réédité sous le nom de Dorham en tant qu'Osmosis (Black Lion) en 1990

Avec Andy Bey

  • Andy and the Bey Sisters (1959)

Avec Art Blakey

  • At the Cafe Bohemia, Vol. 1|The Jazz Messengers at the Cafe Bohemia Volume 1 (1955)
  • At the Cafe Bohemia, Vol. 2|The Jazz Messengers at the Cafe Bohemia Volume 2 (1955)

Avec Rocky Boyd

  • Ease It (1961; aka West 42nd Street)

Avec Tadd Dameron

  • Fontainebleau (1956)

Avec Lou Donaldson

  • Quartet/Quintet/Sextet (1954)

Avec Matthew Gee

  • Jazz by Gee (Riverside, 1956)

Avec Herb Geller

  • Fire in the West (1957)

Avec Benny Golson

  • The Modern Touch (Riverside, 1957)

Avec Barry Harris

  • Bull's Eye! (Prestige, 1968)

Avec Joe Henderson

  • Page One (1963)
  • Our Thing (1963)
  • In 'n Out (1964)

Avec Ernie Henry

  • Presenting Ernie Henry (Riverside, 1956)
  • Last Chorus (Riverside, 1956–57)

Avec Andrew Hill

  • Point of Departure (1964)

Avec Milt Jackson

  • Roll 'Em Bags (Savoy, 1949)
  • Invitation (1962)

Avec Clifford Jordan

  • Starting Time (Jazzland, 1961)
  • In the World (Strata-East, 1969 [1972])

Avec Harold Land

  • Eastward Ho! Harold Land in New York (Jazzland, 1960)

Avec Abbey Lincoln

  • That's Him! (Riverside, 1957)
  • It's Magic (1958)
  • Abbey Is Blue (1959)

Avec Jackie McLean

  • Vertigo (Blue Note, 1962)

Avec John Mehegan

  • Casual Affair (1959)

Avec Gil Mellé

  • Gil's Guests (1956)

Avec Helen Merrill

  • You've Got a Date with the Blues (1959)

Avec Hank Mobley

  • Mobley's 2nd Message (1956)
  • Curtain Call (Blue Note, 1957)

Avec Thelonious Monk

  • Genius of Modern Music: Volume 2 (Blue Note, 1952)

Avec Oliver Nelson

  • Meet Oliver Nelson (New Jazz, 1959)
  • Zodiac (1968)

Avec Cecil Payne

  • Patterns of Jazz (Savoy, 1956)
  • Zodiac (Strata-East, 1968 [1973])

Avec Max Roach

  • Max Roach + 4 (EmArcy, 1956)
  • Jazz in ¾ Time (EmArcy, 1957)
  • The Max Roach 4 Plays Charlie Parker (EmArcy, 1958)
  • MAX (Argo, 1958)

Avec Sonny Rollins

  • Moving Out (Prestige, 1954)
  • Rollins Plays for Bird (Prestige, 1956)
  • Sonny Boy (Prestige, 1956 [1961])

Avec A. K. Salim

  • Pretty for the People (Savoy, 1957)

Avec Horace Silver

  • Horace Silver and the Jazz Messengers (Blue Note, 1956)

Avec Cecil Taylor

  • Coltrane Time|Hard Driving Jazz (1958)

Avec Cedar Walton

  • Cedar! (Prestige, 1967)

Avec Randy Weston

  • Live at the Five Spot (United Artists, 1959)

Avec Barney Wilen

  • Barney (1959)
  • Un Temoin Dans La Ville (1959)

Avec Phil Woods

  • Pairing Off (1956)

Il y a trois albums en hommage à Kenny Dorham. Music of Kenny Dorham par Don Sickler (1994). A Tribute to Kenny Dorham par the Charles Davis All Stars (2010). Jay Sanders Plays the Music of Kenny Dorham par Jay Sanders (2011).





sources : radio france, radio suisse jazz, open ai, Wikipédia.


VICENT WILBURN JR

Vincent « Vince » Wilburn, Jr.  (né en  1958 ) est un  batteur de jazz  américain et  producteur  de  musique fusion  et  funk  qui joue u...