mercredi 5 avril 2023

HIROMI UEHARA

 





Biographie

Hiromi Uehara prend ses premières leçons de piano à l'âge de six ans, et démontre rapidement une habileté et une vitesse d'apprentissage hors du commun. À sept ans, elle intègre la prestigieuse Yamaha School of Music et à 12 ans elle joue déjà en public avec un orchestre de prestige. À 14 ans, Hiromi voyage en Tchécoslovaquie où elle joue avec l'orchestre philharmonique tchèque et à 17 ans elle monte sur scène avec Chick Corea à Tokyo alors qu’ils ne se sont rencontrés que la veille. Elle passe ensuite quelques années à écrire des jingles pour des compagnies japonaises dont notamment Nissan[1].

En 1999, elle est acceptée dans la prestigieuse école de musique de Berklee College of Music à Boston. Elle y rencontre le pianiste Ahmad Jamal qui devient son mentor. Elle obtient son diplôme avec le rang maximal en 2003. La même année, elle sort son premier album Another Mind qui fait une forte impression dans la communauté jazz autant aux États-Unis qu’au Japon[2].

Après avoir joué en trio avec le bassiste Mitch Cohn et le batteur Dave DiCenso, Hiromi Uehara enregistre en 2004 un second album Brain avec ses camarades de Berklee, le bassiste Tony Grey et batteur Martin Valihora.

En 2006, le trio s'agrandit au guitariste David Fiuczynski et le quartet est alors nommé Sonicbloom. C’est cette formation qui enregistre les albums Time Control et Beyond Standard. Le batteur Mauricio Zottarelli rejoint Sonicbloom pour la tournée de 2009[2].

L’année 2009 la voit sur tous les fronts. Un album en duo avec Chick Corea logiquement intitulé Duet est enregistré lors d’un concert à Tokyo. Elle prend part à l’album Jazz In The Garden de Stanley Clarke et avec le batteur Lenny White alors que sortent également deux DVD de concerts d’Hiromi, l’un avec son premier trio, l’autre avec Sonicbloom. Toujours en 2009, elle enregistre son premier album piano-solo avec Place To Be[2].

La pianiste japonaise se lance ensuite dans un nouveau projet, The Trio Project, avec Simon Phillips, le batteur de Toto, et Anthony Jackson à la basse. Ce trio enregistre trois albums, VoiceMove et Alive respectivement en 2011, 2012 et 2014, et part en tournée dans le monde entier[3],[4].

Influences et style

Hiromi est influencée par un éventail très large de musiques. Elle déclare à ce propos : « J’aime BachOscar PetersonFranz LisztAhmad Jamal. Ainsi que des groupes comme Sly and The Family Stone, Dream Theater ou King Crimson. Je suis également très inspirée par des athlètes comme Carl Lewis ou Michael Jordan. En fait, je suis inspirée par tous ceux qui ont une grande, grande énergie. Ils me touchent vraiment directement au cœur. »[1]

La pianiste est reconnue pour sa virtuosité et son énergie, autant dans sa musique que lors de ses prestations scéniques. Elle mélange les styles, bebop, post-bop, stride, rock, funk, reggae, tout en gardant l’improvisation au centre de sa musique. Si elle aime se réapproprier certains standards, la majorité de ses albums sont constitués de ses propres compositions très diverses et souvent sophistiquées[5],[6],[7].

Discographie

Albums studio

Sous le nom « Hiromi » :

  • Another MindTelarc Records (2003)[8] ;
  • Brain, Telarc Records, (2004)[9] ;
  • Spiral, Telarc Records, (2006) ;
  • Place To Be, Telarc Records, (2009)[10].
  • Spectrum, Telarc Records, (2019) ;

Sous le nom « Hiromi's Sonicbloom » :

  • Time Control, Telarc Records, (2007) ;
  • Beyond Standard, Telarc Records, (2008).

Sous le nom « Hiromi: the Trio Project » :

  • Voice, Telarc Records, (2011) ;
  • Move, Telarc Records, (2012) ;
  • Alive, Telarc Records, (2014) ;
  • Spark, Telarc Records, (avril 2016).

Sous le nom « Hiromi & Edmar Castaneda » :

  • Live In Montreal, Telarc Records, (2017).

DVD

  • Hiromi Live in Concert (2005)
  • Hiromi’s Sonicbloom Live in Concert (2007)
  • Hiromi The trio project Live in Marciac (2012)
  • Hiromi & Edmar Castaneda – Live In Montreal (2017)

Autres apparitions

  • Chick & Hiromi – Duet (2008 (Japon), 2009 (sortie internationale)) (album live enregistré avec Chick Corea au Tokyo Blue Note)
  • The Stanley Clarke Trio (feat. Hiromi and Lenny White) – Jazz In The Garden (2009)
  • Tokyo Ska Paradise Orchestra – Suikinkutsu (feat. Hiromi) (extrait de l'album Walkin')

Liens externes

Références


PARRISH AVERY

 





Il y a peu de grand article en français sur cet artiste de jazz. Pianiste arrangeur américain né en 1917 mort en 1959. il a débuté sa carrière avec les BAMA STATE COLLEGIANS dont le noyau constitue à partir de 1934, l'orchestre d' ERSKINE HAWKINS qu'il quite en 1941pour ce produire en soliste sur la côte ouest. Sévèrement blessé au cours d'une bagarre, il doit abandonner le métier.

Arrangeur et pianiste d'orchestre remarquable, son 1 titre de gloire est d'avoir composé le célèbre blues  AFTER HOURS. 











Sources : dictionnaire du jazz, Radio Suisse Jazz 




MONK THELONIOUS

 





Thelonious Sphere Monk (10 octobre 1917–17 février 1982) est un pianiste et compositeur de jazz américain célèbre pour son style d'improvisation, ainsi que pour avoir écrit de nombreux standards de jazz.

Alors que Monk est souvent considéré comme l'un des fondateurs du bebop, l'évolution de son style personnel l'a fait s'en éloigner. Il est d’ailleurs difficile d’établir une filiation même si son jeu pianistique (assez traditionnel dans les ballades) se rapporte au jeu stride des années 1920–1930 et si son influence peut être décelée chez de nombreux musiciens. Ses compositions autant que son jeu pianistique ont suscité les plus vives réactions tant ils bousculent la mélodie, l'harmonie et le rythme. Nombre de ses compositions sont devenues des standards, par exemple : Blue Monk’Round MidnightWell You Needn'tStraight, No Chaser

Biographie

Né à Rocky Mount en Caroline du Nord, sa famille s'établit à Manhattan, au 243 West 63rd Street, en 1922. Il commence à jouer du piano à 6 ans et bien qu'il ait pris quelques cours, il est considéré comme un autodidacte. À 12 ans, il accompagne à l'harmonium sa mère qui chante dans l'église baptiste de son quartier. À 17 ans, il participe à la tournée d'une évangéliste.

Il suit des cours à la Stuyvesant High School mais n'obtient pas son diplôme.

Il trouve du travail comme musicien de jazz ; il apparaît sur des enregistrements de Jerry Newman réalisés autour de 1941 au Minton's Playhouse, un club de Harlem, où Monk est engagé comme pianiste. Son style très personnel fait sensation, et attire les grands de l'époque, Dizzy GillespieBud Powell et Charlie Parker.

Avec Dizzy GillespieCharlie Parker ou Bud Powell, il fréquente presque quotidiennement la pianiste et compositrice Mary Lou Williams, qui lui donne des conseils et accompagne cette nouvelle génération de musiciens[1], qu'elle invite à son émission de radio hebdomadaire sur WNEW, Mary Lou Williams's Piano Workshop[2].

En 1944, Monk enregistre en studio pour la première fois avec le quartet de Coleman Hawkins. Hawkins aidera Monk en début de carrière, et Monk lui retournera la pareille en l'invitant à le rejoindre lors de sessions avec John Coltrane en 1957.

En 1947, il enregistre pour la première fois sous son nom pour Blue Note. Ces enregistrements mettent en valeur ses talents de compositeur. La même année, il se marie avec Nellie Smith. De leur union naîtra un fils, Thelonious Sphere (T.-S.) Monk (1949), qui deviendra batteur de jazz et une fille, Barbara (1953 - 1984).

En août 1951, la police de New York découvre de la drogue (cannabis) dans la voiture de Monk et de Powell. La drogue est présumée appartenir à Powell, mais Monk refusant de témoigner contre son ami, se voit confisquer sa carte lui permettant de jouer dans les clubs de New York.

Monk passe les années 1950 à composer, enregistrer et jouer dans des théâtres.

Après les enregistrements pour Blue Note de 1947 à 1952, Monk signe avec le label Prestige pour 2 ans. Il enregistre quelques albums et collabore avec Sonny Rollins et Art Blakey. En 1954, il participe également aux albums de Miles Davis : Bags' Groove et Miles Davis and the Modern Jazz Giants.

En 1954, Monk arrive pour la première fois en Europe ; il joue et enregistre à Paris. Il rencontre la baronne Pannonica de Koenigswarter - chez qui mourra Charlie Parker le 12 mars 1955 - « Nica », membre de la branche anglaise de la famille Rothschild et mécène de plusieurs musiciens de jazz new-yorkais. Elle restera une amie intime toute sa vie.

Époque Riverside/Columbia

Au moment de signer pour le label Riverside, Monk est reconnu par le milieu du jazz, mais ne vend pas beaucoup d'albums : sa musique est considérée comme peu accessible pour le grand public. Riverside parvient à convaincre Monk d'enregistrer deux albums ne contenant que ses interprétations de standards de jazz, le premier sera Thelonious Monk Plays Duke Ellington entièrement constitué, comme son titre l'indique, de compositions de Duke EllingtonAprès ces deux albums destinés à rendre Monk plus populaire d'après le producteur de Riverside Orrin Keepnews[3][réf. obsolète], le pianiste enregistre Brilliant Corners, album contenant beaucoup de compositions originales souvent considéré comme un de ses meilleurs[4].

En 1957, Monk récupère sa carte de musicien l'autorisant à jouer dans les clubs de New York et ainsi à nouveau être présent sur la scène jazz la plus importante au monde. Durant la période qui suivit il joua abondamment au Five Spot Café (en) dans le cadre d'un quartet comprenant par moment un jeune saxophoniste montant, John Coltrane. De cette association, les amoureux du jazz n'auront pendant longtemps que des enregistrements peu nombreux et de mauvaise qualité. Au milieu des années 2000 un enregistrement de bonne qualité du concert au Carnegie Hall donné par le quartet sera découvert par hasard pendant un archivage et édité par Blue Note. L'album intitulé Thelonious Monk Quartet with John Coltrane at Carnegie Hall est vite décrit comme un album important de ces deux géants du jazz[5].

En 1962, Monk signe chez Columbia un des plus importants labels de l'époque. Le premier album de cette nouvelle période sera produit par Teo Macero[6] et intitulé Monk's Dream, devenant l'album le plus vendu de la carrière du pianiste.

Monk enregistrera encore d'autres grands albums chez Columbia comme Criss Cross ou Underground qui contient l'unique morceau en mesure à 3/4 composé par Monk, Ugly Beauty.

Le dernier enregistrement studio de Monk date de novembre 1971 (chez Black Lion Records). Avec Art BlakeyDizzy GillespieAl McKibbonSonny Stitt et Kai Winding, formant le groupe The Giant of Jazz, il fait quelques concerts durant cette même année.

Le 3 juillet 1975, Thelonious Monk joue son dernier concert accompagné de Paul JeffreyLarry Ridley, et de son fils Thelonious Sphere Monk III. Trois années plus tôt il jouait au Village Vanguard avec cette même formation[7].

Il vit chez Pannonica de Koenigswarter les six dernières années de sa vie sans toucher le piano, parlant très peu. Il meurt d'une attaque cérébrale le 17 février 1982 et est enterré au cimetière Ferncliff à Hartsdale, New York. Après sa mort, sa musique est redécouverte par un public plus large et il est considéré avec Miles DavisJohn Coltrane… comme une figure majeure de l'histoire du jazz.

La pianiste et compositrice Mary Lou Williams a rencontré Thelonious Monk au milieu des années 1930 à Kaycee dans le Wyoming, alors qu'il n'a pas encore 20 ans :

« À Kaycee, Monk jammait toutes les nuits ; il gérait vraiment au piano, avec un jeu beaucoup plus technique [que ce qu'il a eu par la suite]. Monk joue de cette façon aujourd'hui parce qu'il en a eu marre. Quoi qu'en disent les gens, je sais que Monk sait jouer. Il sentait que les musiciens devaient jouer quelque chose de nouveau, et a commencé à le faire. La plupart d'entre nous l'admirons pour ça. C'était un de ces modernistes originaux, jouant plus ou moins les mêmes accords qu'aujourd'hui. [...] Seulement à l'époque, il réservait ça pour les jams après les concerts. »

— Mary Lou Williams, In her own words, Melody Maker, avril-juin 1954[8]

Compositions

Thelonious Monk a beaucoup composé, et nombre de ses compositions sont devenues des standards de jazz : 'Round MidnightStraight, No ChaserBlue MonkAsk me NowWell You Needn'tMonk's Dream...

Les titres des morceaux de Thelonious Monk sont souvent choisis après les enregistrements, donnant lieu a des séances de casse-tête collectifs. Ainsi le titre de Let's call this provient de la perplexité de Monk, qui après avoir enregistré le titre répète machinalement : « Let's call this…, let's call this… » (« Appelons-la…, appelons-la… »). Think of One est appelé ainsi par l'expression de la lassitude de Thelonious Monk. Après l'enregistrement, fatigué de réfléchir à un titre, il dit à son collaborateur « Think of one. » (« Cherches-en un.) ». Ce sont ces trois mots qui seront choisis.

D'autres titres font référence à des personnes (Pannonica, en hommage à Pannonica de Koenigswarter ; ou Boo Boo's Birthday, d'après le surnom de sa fille, Boo Boo ; Teo en hommage à Teo Macero) ou à des lieux (Ba-Lue Bolivar Ba-Lues-Are, en référence à l'Hotel Bolívar (en), où a logé Pannonica de Koenigswarter).

D'après Max Roach, Monk écrivait des paroles sur ses compositions, qui sont aujourd'hui perdues. Roach se souvient seulement de celles du début de Monk's Mood : « Why do you evade facts ? » (« Pourquoi refuses-tu la réalité ? »)[9].

  • 52nd Street Theme
  • Ask me Now
  • Ba-Lue Bolivar Ba-Lues-Are (Bolivar Blues)
  • Bemsha Swing
  • Blue Hawk
  • Blue Monk
  • Blue Five Spot
  • Blue Sphere
  • Boo Boo's Birthday
  • Brake's Sake
  • Bright Mississippi
  • Brilliant Corners
  • Bye-Ya
  • Children's Song
  • Coming on the Hudson
  • Consecutive Seconds
  • Crepuscule With Nellie
  • Criss Cross
  • Epistrophy
  • Eronel
  • Evidence (Justice)
  • Five Will Get You Ten
  • Four in One
  • Friday the 13th
  • Functional
  • Gallop's Gallop
  • Green Chimneys
  • Hackensack (Rifftide)
  • Hornin' in
  • Humph
  • I Mean You
  • Introspection
  • In Walked Bud
  • Jackie-ing
  • Let's Call this
  • Let's Cool One
  • Light Blue
  • Little Rootie Tootie
  • Locomotive
  • A Merrier Christmas
  • Misterioso
  • Monk's Dream
  • Monk's Mood
  • Monk's Point
  • North of the Sunset
  • Nutty
  • Off Minor
  • Oska T.
  • Pannonica
  • Played Twice
  • Raise Four
  • Reflections (Portrait of an Ermite)
  • Rhythm-a-ning[n 1]
  • Round Lights
  • ’Round Midnight
  • Ruby My Dear
  • Shuffle Boil
  • Sixteen
  • Skippy
  • Something in Blue
  • Straight, No Chaser
  • Stuffy Turkey
  • Teo
  • Thelonious
  • Think of One
  • Trinkle Tinkle
  • Ugly Beauty
  • Well You Needn't
  • We See (Manganese)
  • Who Knows
  • Work
  • Worry Later (San Francisco Holiday)

Anecdotes

  • Parfois pendant un concert, Monk s'arrêtait et se levait pendant que le groupe continuait. Il se mettait alors à danser et souvent à tourner sur lui-même, comme en transe.
  • Thelonious Monk reçoit le surnom de « Melodious Thonk » sans doute à cause de sa manière de jouer, à la fois mélodique et dissonante.
  • Le pianiste de jazz George Shearing — aveugle —, alors qu'il est escorté vers l'instrument sur lequel il veut répéter avant un concert, entendant la musique singulière — discordante — jouée par Monk, aurait déclaré : « Oh, je reviendrai lorsque l'accordeur aura terminé. »
  • D'après Art Blakey, Monk était très bon aux échecs et aux dames[10].
  • Alors qu'un journaliste lui demande quel genre de musique il aime, Thelonious répond : « J'aime tous les genres de musique. — Vous aimez la country ? » Thelonious ne répond pas, le journaliste insiste : « Eh bien, vous aimez la country ? » Thelonious se tourne vers Bob Jones, le road manager de Monk, et lui dit : « Ce gars est dur d'oreille. »[11]

Citations

« Bird me présenta à Thelonious Monk. Son utilisation de l'espace dans les solos, sa manipulation d'étranges progressions d'accords m'étourdissaient, me tuaient. Je me disais toujours : « Mais qu'est-ce qu'il fout ce con ? » L'utilisation de l'espace chez Monk a grandement influencé ma façon de jouer les solos.

Tout ce que Monk a composé peut se retrouver sans problème dans les rythmes nouveaux qu'utilisent aujourd'hui les jeunes musiciens — Prince, ma nouvelle musique, plein de choses. C'était un grand musicien, un novateur, surtout en composition et en écriture. Il avait l'habitude de marquer le tempo en bougeant pieds et jambes. S'ils bougeaient tout le temps, il était parti ; sinon, c'était raté. »

— Miles Davis in Miles Davis avec Quincy Troupe, Miles l'autobiographie, éd. Infolio, Gollion, 2008.

Discographie

De son vivant, plus de 50 disques de Thelonious Monk ont été publiés, sous son nom ou sous le nom d'autres musiciens. Depuis sa mort, d'autres enregistrements sont disponibles : par exemple en 2005 un inédit live avec John Coltrane.

Premiers enregistrements

  • Midnight at Minton's (c.1941, publié en 1973 sous le nom de Don Byas. Monk ne joue pas sur tous les morceaux de ce disque ou les deux autres de 1941)
  • After Hours (c.1941, publié en 1973 sous le nom de Charlie Christian)
  • After Hours in Harlem (c.1941, publié en 1973 sous le nom de Hot Lips Page)

Blue Note years (1948–1952)

  • Genius of Modern Music: Volume 1 (1947 Blue Note)
  • Wizard of the Vibes (Milt Jackson: 1948 Blue Note)
  • Genius of Modern Music: Volume 2 (1951–1952 Blue Note)

Prestige years (1952–1954)

  • Thelonious Monk Trio (Prestige 7027), 1952
  • Monk (Prestige 7053), 1954
  • Thelonious Monk and Sonny Rollins (Prestige 7075)

Riverside years (1955–1961)

  • Thelonious Monk Plays Duke Ellington (1955)
  • The Unique Thelonious Monk (1955)
  • Brilliant Corners (1956 enregistré avec Sonny Rollins et Clark Terry)
  • Thelonious Himself (1957)
  • Thelonious Monk with John Coltrane (enregistré en 1957, paru en 1961)
  • Art Blakey's Jazz Messengers with Thelonious Monk (Atlantic 1957)
  • Monk's Music (1957)
  • Mulligan Meets Monk (1957, avec Gerry Mulligan)
  • Thelonious Monk Quartet with John Coltrane at Carnegie Hall (1957, paru en 2005 sur Blue Note)
  • The Complete 1957 Riverside Recordings (compilation 2006, enregistrements studio de 1957 avec John Coltrane)
  • Thelonious in Action et Misterioso (1958, album live au Five Spot avec Johnny Griffin)
  • Thelonious Monk Quartet Live at the Five Spot: Discovery! (avec John Coltrane, enregistré en 1958, paru dans les années 1990 sur Blue Note)
  • The Thelonious Monk Orchestra at Town Hall (1959)
  • 5 by Monk by 5 (1959)
  • Thelonious Alone in San Francisco (1959)
  • Thelonious Monk and the Jazz Giants (1959)
  • Thelonious Monk at the Blackhawk (1960, avec Charlie Rouse)
  • Monk in France (1961)
  • Thelonious Monk in Italy (recorded 1961)

Columbia years (1962–1968)

  • Monk's Dream (1962)
  • Criss Cross (1963)
  • Monk in Tokyo (1963)
  • Monk at Newport 1963 (1963)
  • Miles and Monk at Newport (1963, with unrelated 1958 Miles Davis performance)
  • Big Band and Quartet in Concert (1963)
  • It's Monk's Time (1964)
  • Monk (1964)
  • Blue Monk (1964)
  • Solo Monk (1964)
  • Live at the It Club (1964)
  • Live at the Jazz Workshop (1964)
  • Straight, No Chaser (1966-67)
  • Underground (1967)
  • Monk's Blues (1968)

Labels divers

  • April in Paris (1981 2 LP du 18 avril 1961, enregistré à Paris)
  • Monk's Classic Recordings (1983)
  • Blues Five Spot (1984, unissued recordings from 1958–1961, with various saxophonists and Thad Jones, cornet)
  • Live at Monterey Jazz Festival '63 (sept. 21–22, 1963, MFSL, 2 vols. issued 1996–1997)
  • Something in Blue, Nice Work in London, Blue Sphere and the Man I Love (all 1971 recordings, collected in the London Collection 1988, 3 CD)

Box sets

  • The Complete Prestige Recordings of Thelonious Monk (2000, 3 CD, Prestige)
  • The Complete Blue Note Recordings of Thelonious Monk (1994, 4 CD, Blue Note)
  • The Complete Riverside Recordings of Thelonious Monk (1991, 15 CD, Riverside)
  • Monk Alone: The Complete Solo Studio Recordings of Thelonious Monk 1962–1968 (1998, 3 CD, Sony)
  • The London Collection (1988, 3 CD)
  • The Columbia Years: '62–'68 (2001, 3 CD, Sony)
  • The Complete Vogue Recordings/The Black Lion Sessions (1954–1971) (3 LP, Mosaic)

Compilations

  • 1991 : The Best of Thelonious Monk. The Blue Note Years (1947–1952, Blue Note)
  • 2001 : The Columbia Years: '62–'68 (1962–1968, Sony)
  • 2002 : Thelonious Monk 85th Birthday Celebration (1952–1961, ZYX Music)

Participations avec d'autres artistes

Reprises par d'autres artistes

  • Steve LacyReflections (1958, New Jazz/OJC)
  • Steve Kahn, Evidence (1980, Novus)
  • Sphere (en)Four In One (1982, Elektra)
  • Roswell Rudd et Misha MengelbergRegeneration (1982, Soul Note)
  • Arthur Blythe : Light Blue (1983, Columbia)
  • That’s The Way I Feel Now (1984, A & M)
  • Kronos Quartet : Monk Suite (1985, Nonesuch)
  • Steve Lacy : Only Monk (1985, Soul Note)
  • Anthony Braxton : Six Monk’s Compositions (1987, Black Saint)
  • Paul Motian : Monk In Motian (1988, jmt)
  • Carmen McRae : Carmen Sings Monk (1988, Novus)
  • Bud Powell : A Portrait of Thelonious (1961, Columbia)
  • Steve Lacy : More Monk (1989, Soul Note)
  • Bebop & Beyond : Plays Thelonious Monk (1990, Blue Moon)
  • T.-J. Kirk : If Four Was One (1996, Warner Bros.)
  • Esbjörn Svensson Trio : Plays Monk (1996, ACT)
  • Alexander von Schlippenbach : Plays Monk (1997, enja)
  • T.-S. Monk : Monk On Monk (1997, N2K)
  • Eric Löhrer, Évidence (1998, Siesta)
  • Blue Monk: Blue Note Plays Monk's Music (1999, Blue Note)
  • Wynton MarsalisStandard Time, Vol. 4: Marsalis Plays Monk (1999, Columbia)
  • Alexander von SchlippenbachMonk's Casino (2005, Intakt)
  • Léotrio, AtmoSphère Monk (2009, Ame son Production)
  • Tommy Flanagan : Thelonica (1982, Enja)
  • Pierrick Pédron : Kubic's Monk (2012, ACT)

Bibliographie

  • Laurent de Wilde, Monk, Gallimard, 1996, 320 p. (ISBN 978-2-07-040314-1) (prix Charles Delaunay 1996, Prix Pelléas 1997).
  • Jacques Ponzio et François Postif, Blue Monk : Portrait de Thelonious, Actes Sud, juillet 1995, 405 p. (ISBN 978-2742703258).
  • Yves Buin, Thelonious Monk, Éditions P.O.L, novembre 1988, 248 p. (ISBN 2-86744-105-6), réédité en juillet 2006 par Le Castor astral (ISBN 9782859-204808).
  • Thomas A. Ravier, « Le silence autour de minuit », La Revue Littéraire, numéro 64, éditions Léo Scheer (ISBN 978-2-7561-1132-2)

Documentaires

  • Thelonious Monk: Straight, No Chaser de Charlotte Zwerin, sorti en 1988 aux États-Unis et produit par Clint Eastwood.
  • Misterioso, documentaire de Peter Bosworth et Laurent de Wilde, présenté par Paul Ouazan et L’Atelier de Recherche d’Arte France, Die Nacht / La Nuit #103, 26 octobre 2010 (65 min)[12].

Notes et références

Notes
  1. Rhythm-a-ning s'inspire d'un riff de Mary Lou Williams.
Références
  1. (en) Dave Ratcliffe, « Mary Lou Williams - Pianist, Composer Arranger And Innovator Extraordinaire », sur ratical.org (consulté le 3 février 2018).
  2. « Mary Lou Williams, la première dame du jazz », sur pianoweb.fr (consulté le 2 février 2018).
  3. https://www.youtube.com/watch?v=OT1XXusk_cw
  4. http://www.allmusic.com/album/brilliant-corners-r144141/review
  5. http://www.allmusic.com/album/at-carnegie-hall-r793605/review
  6. Marmorstein, Gary. The Label The Story of Columbia Records. New York: Thunder's Mouth, 2007, pp. 314-315.
  7. Thelonious Monk Quartet – The Last Concerts.
  8. (en) « In her own words... Mary Lou Williams interview »Melody Maker, sur ratical.org, avril-juin 1954 (consulté le 8 mars 2018).
  9. Laurent de WildeMonk, Gallimard, 1996 (ISBN 978-2-07-040314-1).
  10. Art Blakey: Bu's Delights and Laments, par John B Litweiler dans Downbeat magazine, 25 mars 1976.
  11. Thelonious Monk: Straight, No Chaser de Charlotte Zwerin, 01h01min.
  12. Voir le documentaire en ligne : « Misterioso », sur http://laurentdewilde.com, Arte (consulté le 14 novembre 2012)

Annexes

Bibliographie

  • Marc-Édouard Nabe, chapitre 3 de la partie « Le swing des choses », in Au régal des vermines, éd. Bernard Barrault, Paris, 1985 (pages 63–75)
  • Jacques Réda, « Thelonious Sphere Monk : un art sans commencement », chapitre de L'improviste - une lecture du jazz, Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1990 (pages 250-267)
  • Laurent de WildeMonk, Gallimard, coll. « L'Arpenteur », Paris, 1996 ; Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1997, prix Charles Delaunay 1996, prix Pelléas 1997
  • Jacques Ponzio et François Postif, Blue Monk. Un portrait de Thelonious, Actes Sud, 2000
  • Yves Buin, Thelonious Monk, préface de Franck Médioni, Le Castor astral, Bordeaux, 2002
  • Pauline Guéna, Pannonica, éditions Robert Laffont, Paris, 2007
  • Robin Kelley (en)Thelonious Monk : The Life and Times of American Original, Free Press, New York, 2009

Notes et références

Notes
  1. Rhythm-a-ning s'inspire d'un riff de Mary Lou Williams.
Références
  1. (en) Dave Ratcliffe, « Mary Lou Williams - Pianist, Composer Arranger And Innovator Extraordinaire », sur ratical.org (consulté le 3 février 2018).
  2. « Mary Lou Williams, la première dame du jazz », sur pianoweb.fr (consulté le 2 février 2018).
  3. https://www.youtube.com/watch?v=OT1XXusk_cw
  4. http://www.allmusic.com/album/brilliant-corners-r144141/review
  5. http://www.allmusic.com/album/at-carnegie-hall-r793605/review
  6. Marmorstein, Gary. The Label The Story of Columbia Records. New York: Thunder's Mouth, 2007, pp. 314-315.
  7. Thelonious Monk Quartet – The Last Concerts.
  8. (en) « In her own words... Mary Lou Williams interview »Melody Maker, sur ratical.org, avril-juin 1954 (consulté le 8 mars 2018).
  9. Laurent de WildeMonk, Gallimard, 1996 (ISBN 978-2-07-040314-1).
  10. Art Blakey: Bu's Delights and Laments, par John B Litweiler dans Downbeat magazine, 25 mars 1976.
  11. Thelonious Monk: Straight, No Chaser de Charlotte Zwerin, 01h01min.
  12. Voir le documentaire en ligne : « Misterioso », sur http://laurentdewilde.com, Arte (consulté le 14 novembre 2012)

Annexes

Bibliographie

  • Marc-Édouard Nabe, chapitre 3 de la partie « Le swing des choses », in Au régal des vermines, éd. Bernard Barrault, Paris, 1985 (pages 63–75)
  • Jacques Réda, « Thelonious Sphere Monk : un art sans commencement », chapitre de L'improviste - une lecture du jazz, Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1990 (pages 250-267)
  • Laurent de WildeMonk, Gallimard, coll. « L'Arpenteur », Paris, 1996 ; Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1997, prix Charles Delaunay 1996, prix Pelléas 1997
  • Jacques Ponzio et François Postif, Blue Monk. Un portrait de Thelonious, Actes Sud, 2000
  • Yves Buin, Thelonious Monk, préface de Franck Médioni, Le Castor astral, Bordeaux, 2002
  • Pauline Guéna, Pannonica, éditions Robert Laffont, Paris, 2007
  • Robin Kelley (en)Thelonious Monk : The Life and Times of American Original, Free Press, New York, 2009

Liens externes








    Sources : Wikipédia, Radio Suisse Jazz, Dictionnaire du Jazz

    VICENT WILBURN JR

    Vincent « Vince » Wilburn, Jr.  (né en  1958 ) est un  batteur de jazz  américain et  producteur  de  musique fusion  et  funk  qui joue u...