Notes et références

  1. Selon certains auteurs Miles Davis est né le 26 mai (Miles Davis avec Quincy Troupe, L'Autobiographie, 2007, p. 12 ; Noël Balen, Miles Davis, l'ange noir, 2001, p. 14) ; pour d'autres c'est le 25 mai (Serge Loupien, Miles Davis, 1999, p. 7 ; Philippe Auclair et Thierry Jousse, Dictionnaire du Rock, 2001, p. 448 ; Ian Carr, Miles Davis, 1991, p. 7).
  2. Richard Williams, Miles Davis, L'Homme à la chemise verte, Éditions Plume. p. 14-17.
  3. Voir aussi Miles Davis avec Quincy Troupe, Miles. The Autobiography, Londres, Picador, 1990 (première édition, New York, Simon & Schuster, 1989), p. 1-40, et plus spécialement, pour ce qui est des faits mentionnés dans le présent article à propos de la période 1926-1944, p. 4-5, 8-9, 18, 20-21, 24, 28, 31, 33-34, et 38-39.
  4. Jack Chambers, Milestones. The Music and Times of Miles Davis, New York, Da Capo Press, 1998 (originellement publié en deux volumes par Beech Tree Books, 1983 et 1985), p. 6 (vol. I).
  5. Jack Chambers, Milestones. The Music and Times of Miles Davisp. 7. East Saint Louis fut le siège, le 2 juillet 1917, des émeutes raciales contre les noirs les plus sanglantes de l’histoire des États-Unis : ce jour-là, entre 40 et 300 Afro-Américains furent lynchés par la population blanche, en toute impunité et avec l’aval de la police et des autorités (voir Yves Marrocchi, « East Saint Louis, ville rayée de la carte des États-Unis », Rue89, 20 mai 2008).
  6. Voir Miles Davis avec Quincy Troupe, Miles. The Autobiographyp. 22 ; « Self-Portrait: Miles Davis. A brilliant trumpeter tells in his own words how his career started », Downbeat, 6 mars 1958, réimprimé dans Frank Alkyer et al. (éds.), The Miles Davis Reader. Interviews and Features from Downbeat Magazine, New York, Hal Leonard Books, 2007, p. 42-44, spécialement p. 42 ; et John Szwed, So What: The Life of Miles Davis, New York, Simon & Schuster Paperbacks, 2004 (première édition, 2002), p. 20-21. Ce style, qui trouve l’une de ses sources chez Bix Beiderbecke, tranchait alors avec le style dominant, tout en force et en énergie, qui découlait de Louis Armstrong, et que, quelques années plus tard, Dizzy Gillespie allait transposer dans le langage du bebop (voir Jack Chambers, Milestones. The Music and Times of Miles Davisp. 9-10 (vol. I)).
  7. Ian Carr, Miles Davis: The Definitive Biography, New York, Thunder’s Mouth Press, 2007 (première édition, 1999), p. 7.
  8. Jack Chambers, Milestones. The Music and Times of Miles Davisp. 14 (vol. I); voir aussi Miles Davis avec Quincy Troupe, Miles. The Autobiographyp. 32-33.
  9. Le fait que Miles Davis ait joué pendant au moins une année entière avec les Blue Devils (Miles Davis avec Quincy Troupe, Miles. The Autobiographyp. 33), dont le répertoire était largement axé sur le rhythm 'n' blues, style qui constitue le précurseur direct du rock 'n' roll, pourrait expliquer dans une certaine mesure l’ouverture dont il fit preuve envers le rock dans les années 1960. Dans une entrevue réalisée en 1969, Miles déclara : « Il n’est pas nécessaire d’avoir un talent particulier pour jouer du rock 'n' roll. C’est ce que nous jouions quand j’ai commencé à jouer avec les Blue Devils d’Eddie Randle à Saint-Louis. C’est ce que nous jouions, constamment » (cité dans Jack Chambers, Milestones. The Music and Times of Miles Davisp. 14 (vol. I)). Signalons que Chuck Berry, à qui l’on attribue souvent la paternité du rock 'n' roll, a vu le jour comme Miles Davis en 1926, et est né et a grandi à Saint-Louis, que seul un pont sépare d’East Saint Louis, où a été élevé Miles Davis. Les deux hommes sont donc issus du même milieu musical.
  10. Miles Davis avec Quincy Troupe, Miles. The Autobiographyp. 4, 16, 21 et surtout 36-37.
  11. Richard Williams, Miles Davis, L'Homme à la chemise verte, Éditions Plume. p. 19, 22 à 26
  12. Richard Williams, Miles Davis, L'Homme à la chemise verte, Éditions Plume. p. 29
  13. Richard Williams, Miles Davis, L'Homme à la chemise verte, Éditions Plume. p. 38, 40, 43, 46
  14. Miles - l'autobiographie par Miles Davis avec Quincy Troupe
  15. Richard Williams, Miles Davis, L'Homme à la chemise verte, Éditions Plume. p. 49
  16. Richard Williams, Miles Davis, L'Homme à la chemise verte, Éditions Plume. p. 52, 53, 54
  17. Ian Carr, Miles Davis, 1982, éditions Parenthèse, 1991 (trad. française).
  18. Richard Williams, Miles Davis, L'Homme à la chemise verte, Éditions Plume. p. 59, 62, 63
  19. Jazzman, no 137 juillet 2007, p. 19
  20. Richard Williams, Miles Davis, L'Homme à la chemise verte, Éditions Plume. p. 73
  21. Franck Bergerot, Miles Davis, Introduction à l'écoute du jazz moderne, Seuil, 1996, p. 19
  22. Dans son livre Electrique Miles Davis 1968-1975, on notera toutefois que l'auteur défend la thèse selon laquelle seuls les motifs artistiques sont le moteur de l'évolution de Miles Davis
  23. Il est aussi connu pour sa participation à l'album le plus controversé de toute la carrière du bluesman Muddy Waters, l'album Electric Mud.
  24. Citation extraite de la fin de l'éditorial de François-René Simon paru dans le hors série de Jazz Magazine d'octobre 1991 consacré à Miles Davis.
  25. L'éclat et le mystère d'un magicienwww.lefigaro.fr (consulté le 4 février 2014).
  26. Carte blanche à Nacim Brahimi à la Clef de Voûtewww.jazz-rhone-alpes.com (consulté le 4 février 2014).
  27. Art Farmer dans Melody Maker, 25 mars 1960, cité par Ian Carr, dans Miles Davis, parenthèse, 1991.
  28. Exposition - Queremos Miles au CCBBwww.lepetitjournal.com (consulté le 4 février 2014).
  29. Pannonica de Koenigswarter. Les Musiciens de jazz et leurs trois vœux, éditions Buchet/Chastel, 2007.
  30. (en) Miles Davis : 1984 NEA Jazz Master(consulté le 9 février 2015).
  31. (en) The RS 500 Greatest Albums of All Time.
  32. Voir note no 11 sur Walkin'
  33. « Join MILES AHEAD - A Don Cheadle Film », sur www.indiegogo.com, 3 juin 2014 (consulté le 19 septembre 2014).
  34. Nina Terrero, « First Look: Don Cheadle as Miles Davis in biopic 'Miles Ahead' », sur insidemovies.ew.com, 7 juillet 2014 (consulté le 19 septembre 2014).
  35. (en)Dave McNary, « Don Cheadle’s ‘Miles Ahead’ to Close New York Film Festival », sur Variety, 22 juillet 2015 (consulté le 2 janvier 2016)

Annexes

Bibliographie

[réf. incomplète]

  • Ian Carr, Miles Davis, William Morrow & Co, 1982, traduction française : éditions Parenthèse, 1991 (ISBN 2-86364-057-7)
  • Eric Nisenson, Round about midnight: Un portrait de Miles Davis, Denoël, 1982 ; nouvelle édition, Denoël, collection X-trême, 1999
  • Jack Chambers, Milestones: The Music and Times of Miles Davis, Quill, 1989
  • Miles Davis avec Quincy TroupeMiles : L'autobiographie, Presses de la Renaissance, 1989 ; réédition revue et corrigée, Infolio, 2007 (ISBN 978-2-88474-919-0)
  • Laurent Cugny, Electrique : Miles Davis, 1968-1975, Marseille, André Dimanche Éditeur, coll. « Birdland », 1993
  • Richard Williams, Miles Davis, L'homme à la chemise verte, éditions Plume, 1994
  • Franck Bergerot, Miles Davis, Introduction à l'écoute du jazz moderne, Le Seuil, 1996
  • Serge Loupien, Miles Davis, collection Librio no 307, 1999
  • Ashley Kahn, Kind of Blue. Le Making of du chef d'œuvre de Miles Davis, éditions Le Mot et le Reste, 2009
  • Noël Balen, Miles Davis, l'ange noir, éditions Mille et une nuits/Arte éditions, 2001
  • Alain Gerber, Miles Davis et le Blues du blanc, Fayard, 2003
  • Jean-Pierre Jackson, Miles Davis, Actes Sud, 2007
  • Quincy Troupe, Miles Davis, Miles et moi, Le Castor astral, 2009
  • Franck Médioni, "Miles Davis, 80 musiciens de jazz témoignent", éditions Actes Sud, 2009
  • Stéphane Carini : Les Singularités flottantes de Wayne Shorter, éditions Rouge profond
  • Franck Médioni, Tristan Soler, Miles Davis, le prince du jazz, éditions À dos d'âne, 2016
  • Franck Médioni, "Lettres à Miles", Editions Alter Ego, 2016

Articles

  • Jazz Magazine : articles « Spécial Miles Davis » parus dans les nos 570 et 571

Liens externes