vendredi 31 mars 2023

JUDY GARLAND

 






Illustre actrice américaine du XXe siècle, Judy Garland entame sa carrière artistique dès l'âge de quatorze ans. Energique, sensible et fragile à la fois, la comédienne et chanteuse a gravit les marches de la gloire à travers des personnages dramatiques et des rôles musicaux.

Artiste accomplie, Judy Garland a collectionné de nombreux awards témoignant de son grand talent et de sa polyvalence artistique.

Parmi ses films les plus remarquables, on peut citer « Le magicien d'Oz » datant de 1939 et le film musical à succès « A star is born » qui lui vaudra le Golden Globes de la meilleure actrice en 1955.

Décédée trop tôt à l'âge de 47 ans au mois de juin 1969, Judy Garland devient une actrice légendaire et une grande référence dans l'univers cinématographique.

Les Gumm Sisters

A sa naissance, le 10 juin 1922 dans le Minnesota, Judy Garland porte le nom de Frances Ethel Gumm. Troisième fille du couple Gumm, elle grandit dans un foyer où le cinéma est plus que présent car son père et sa mère étaient des acteurs.

Très tôt, à tout juste âgée de trois ans, Judy Garland fait ses débuts aux côtés de ses grandes soeurs et sa mère Ethel Gumm qui se mettait derrière le piano. A l'époque, interprétant « Jingle Bells », elle fait déjà sensation dans le public.

Souffrant d'allergies, sa famille décide de partir vivre en Californie, dans la ville de Lancaster où les conditions climatiques conviennent mieux à l'état de santé de la petite Frances Ethel Gumm, qui avait alors cinq ans.

Continuant à se produire avec ses soeurs sous le nom de The Gumm Sisters, en 1931 leurs tournées dans les grandes villes les amènent à faire un spectacle dans la ville de Chicago, à l'Exposition Universelle.

Croisant Georges Essel, la tête d'affiche du show, ce dernier la conseillera d'adopter comme nom de scène Garland. En 1932, la vedette en devenir choisira Judy comme prénom de scène en référence à un titre célèbre de l'époque « Judy ».

Entre temps, les soeurs Gumm ont déjà fait un essai cinématographique trois ans plus tôt dans un court-métrage titré « La revue big ».

Mais le véritable envol en solo de Judy Garland se fait lorsqu'elle est recrutée au Lake Tahoe. A l'âge de douze ans, elle compte déjà parmi ses fans le réalisateur Joseph L. Mankiewicz et possède son propre agent.


Les débuts et la consécration


En 1935, Judy Garland obtient une audition à la Metro-Goldwyn-Mayer et se produit devant le patron même de la maison de production. Elle décrochera un contrat sans avoir à faire un quelconque essai.

Entrant dans la famille des futurs stars de la MGM aux côtés de Lana Turner, Deanna Durbin ou encore de Mickey Rooney avec qui elle tournera des films à succès plus tard, Judy Garland vit toutefois le drame par le décès de son père au courant de la même année.

Un an après la signature de son contrat, la starlette apparaît dans un premier court-métrage. La jeune actrice de quinze ans tourne ensuite le film « Pigskin parade » au sein de la 20th Century Fox avant de poursuivre dans le long-métrage « The Broadway melody » qui lui entrouvre déjà les portes de la gloire.

Interprétant « Dear Mr Gable, you made me love you », sa voix typiquement troublante et bouleversante la promettait également à une belle carrière dans la Chanson .

Vive et énergique, l'adolescente voit le nombre de ses admirateurs augmenter au fur et à mesure que les tournages se succèdent. Toutefois, c'est en interprétant le personnage de Dorothy Gale dans le fameux long-métrage « Le magicien d'Oz » que Judy Garland se voit propulser vers les étoiles, en 1939.

Chantant le désormais légendaire « Over the rainbow », le titre rapportera un Oscar et sera par la suite sa plus grande référence et réussite musicale du début de sa carrière à la fin.

Pour sa prestation dans « Le magicien d'Oz », la jeune actrice de 17 ans gagne cette année un Oscar dans la catégorie de la meilleure jeune actrice. Dans « Place au rythme » en 1939 toujours, Judy Garland est à l'affiche avec Mickey Rooney.

Film au succès commercial, l'actrice voit la consécration précoce de ses talents en apposant la marque de ses mains au cours de la soirée de la première, au Grauman's Chinese Theatre.

D'autre part, « Place au rythme » n'est pas le premier long-métrage que Mickey Rooney et Judy Garland ait joué. Devenu très vite un tandem de choc au cinéma grâce au succès de leurs films tels que « En avant la musique » ou « Girl crazy » de 1943, ils tourneront une dizaine de films ensemble dont le dernier « Ma vie est une Chanson  » date de 1948.

A 18 ans, en 1940, Judy Garland se retrouve parmi les dix stars les plus célèbres du box-office et est à l'époque, la seconde artiste féminine figurant dans ce classement après Bette Davis.


Les hauts et les bas

La très rapide montée des marches de la gloire aura des conséquences sur l'état de santé de Judy Garland. En effet, sous la pression du succès et des contraintes de tournages, l'actrice se voit obliger par sa mère de prendre des médicaments visant à restreindre son appétit afin qu'elle conserve sa silhouette.

La prise des amphétamines l'aidant encore à soutenir les heures de tournage, perturberont toutefois son sommeil et la conduit à prendre des barbituriques.

Judy Garland devient alors rapidement accro aux médicaments et voit aussi vite sa santé se détériorer. Elle enchaîne cependant les tournages avec « Little Nellie Kelly » en 1940, « Pour moi et ma mie » en 1942, où l'actrice a pour partenaire Gene Kelly et poursuit encore avec la comédie musicale « Le chant du Missouri » de 1944 avec Vincente Minnelli.

C'est d'ailleurs au cours de ce tournage que la comédienne tombe amoureuse de Vincente Minnelli qu'elle épouse en 1945. Mariée une première fois avec David Rose en 1941, Judy Garland était divorcée depuis 1944.

En 1946, elle donne naissance à sa première fille Liza Minnelli. Retrouvant les plateaux de tournage, les problèmes de santé de Judy Garland s'accroissent et l'épuisent. Faisant fi de ses soucis de santé, la MGM poursuit cependant les tournages.

Pour « Parade de printemps », elle joue avec Fred Astaire avant de laisser sa place à Ginger Rogers. Victime de dépressions nerveuses, Judy Garland sera ensuite contrainte d'abandonner plusieurs rôles dans par exemple, les films « Annie du far west » ou encore dans « Show boat ».

Elle reviendra cependant triomphante dans son show « Get happy » tiré de « La jolie fermière » de Charles Walters. Mais, ne pouvant plus se passer des médicaments, la MGM rompt son contrat en 1950 après quinze ans sous les feux des projecteurs.

Dès lors, ses ennuis vont grandement interférer sur sa carrière artistique qui connaîtra des hauts et des bas. En 1954, elle déploie tout son talent dans le « Chant du cygne ».

En 1955, elle obtient le Golden Globes de la meilleure actrice pour sa performance dans « A star is born » dans lequel elle incarne Vicky Lester.

Elle connaît ensuite le succès à la télévision et continue à se produire sur scène jusqu'aux années 1960.

Son fameux album « Judy au Carnegie Hall » sort en 1961 et sera consacré Album de l'année aux Grammy Awards de cette même année.

Le 22 mars 1969, Judy Garland meurt en Angleterre des suites d'une surdose médicamenteuse, laissant trois orphelins : Liza Minnelli, Lorna et Joseph Luft.

Trente ans après sa mort, elle est introduite à l'American Film Institute faisant d'elle l'une des dix fameuses actrices des annales du cinéma américain


ÉTAT CIVIL

Métier Actrice
Nom de naissance 

France Gumm

Nationalité Américaine
Naissance 10 juin 1922 (Grand Rapids, Minnesota - Etats-Unis)
Décès 22 juin 1969 à l'age de 47 ans (Chelsea, London, Angleterre)

BIOGRAPHIE

Fille d'artistes de music-hall reconvertis dans l'exploitation d'une salle de cinéma, la petite Frances Ethel Gumm dévoile ses talents à l'âge de 2 ans lors d'un spectacle de Noël. Elle forme bientôt avec ses soeurs aînées Mary Jane et Virginia les Gumm Sisters, trio qui multiplie les shows en Californie, où la famille s'installe en 1926. C'est aussi au sein des Gumm Sisters qu'elle fait sa première apparition à l'écran, dans le court métrage musical The Big revue, en 1929.

Ne tardant pas à devenir la principale attraction du groupe, l'enfant prodige se choisit pour pseudonyme Judy Garland. En 1935, Louis B. Mayer, bluffé par ses performances vocales, lui fait signer son premier contrat. La MGM la fait tourner en 1936 dans le court métrage "Every sunday" aux côtés d'une autre actrice en herbe, Deanne Durbin -ce qui permet au studio de comparer leur talent- et la "prête" à la Fox le temps de la comédie musicale Le Kiosque à musique. La même année, elle enregistre son premier disque -un contrat avec le label Decca suivra dès 1937. Après une prestation très remarquée lors de l'anniversaire de Clark Gable, elle incarne une admiratrice de l'acteur à la fine moustache dans "Broadway Melody of 1938".

Partenaire de Mickey Rooney sur les planches depuis 1933, elle forme avec lui un tandem populaire dans plusieurs films ("Thoroughbreds don't cry" en 1937 et plus tard la série des "Andy Hardy"). Propulsée en haut de l'affiche par la MGM ("Everybody sing", "Listen, Darling", sortis en 1938), elle accède à La consécration en 1939 avec Le Magicien d'Oz de Victor Fleming, qui lui vaudra un (très rare) Oscar du jeune talent. Couettes et souliers rouges, elle incarne à merveille Dorothy, orpheline transportée dans un monde féerique. Son interprétation du morceau Over the rainbow marquera durablement les esprits. La même année, le triomphe de Place au rythme asseoit son statut de star précoce.

S'imposant comme la reine de la comédie musicale qui connait alors son âge d'or, Judy Garland brille dans les films chorégraphiés par Busby Berkeley, tels que Débuts à BroadwayGirl Crazy ou encore Pour moi et ma mie avec Gene Kelly en 1942. La jeune femme enchaîne à un rythme soutenu les tournages, auxquels viennent s'ajouter les albums, concerts et autres émissions de radio. En parallèle, un premier mariage malheureux en 1941 marque le début d'une vie privée agitée. Radieuse dans Le Chant du Missouri (1944), enchanteur portrait de famille, elle épouse son réalisateur, Vincente Minnelli, père de sa fille Liza, qui la dirigera ensuite dans "Ziegfeld Folies", "L'Horloge" -dans lequel elle ne chante pas- et Le Pirate (1948). Pendant le tournage de ce dernier film, l'actrice, épuisée, tombe malade. Avant d'être renvoyée par la MGM en 1950, elle aura tout de même l'occasion de danser aux côtés de Fred Astaire (Parade de printemps).

Au début des années 50, la carrière de Judy Garland, alors mariée à un manager, se poursuit sur scène. En 1954, en contrat avec la Warner, elle réussit son retour au cinéma avec Une Étoile est née de Cukor. Celle qui a déjà un passé de star campe avec une grâce troublante une actrice en pleine ascension -l'Oscar lui échappe de peu. Loin d'enchaîner les films, elle se consacre essentiellement au music-hall (son concert au Carnegie hall en 1961 est entré dans la légende) et présente des shows télévisés. Ses derniers films se caractérisent par leur dimension dramatique : Jugement à Nuremberg (avec à la clé une nouvelle nomination à l'Oscar), Un Enfant attend de Cassavetes, ou L' Ombre du passé (son dernier rôle en 1963), portrait d'une vedette qui a sacrifié sa vie personnelle. Si elle continue de chanter devant des fans conquis, elle peine à trouver une stabilité personnelle, entre séjours à l'hôpital et unions éphémères. A 47 ans, elle succombe à une overdose de médicaments. Devenue une icone, Judy Garland, artiste virtuose et femme fragile, reste l'un des symboles les plus éclatants de l'ambivalence du star-system hollywoodien.

PORTRAIT | Judy Garland, une étoile brisée

Visage juvénile, yeux délicats à la voix cristalline et au tout départ acclamée par Clark Gable, Judy Garland fut l’une des nombreuses victimes du système hollywoodien, machine à broyer qui cherchait le profit et la gloire au détriment du bien être de leurs « poulains ». Le retour sur grand écran de la jeune femme dans la peau de Renée Zellweger dans le film Judy en 2019 met en lumière un système qui n’a finalement peut être pas tant évolué que ça.

LES PREMIERS PAS D’UNE STAR 

Judy Garland, c’est tout d’abord une précocité fulgurante sous les feux de la rampe et ce, dès son plus jeune âge. Elle fait ses premiers pas au sein de divers show familiaux en compagnie de ses soeurs Mary Jane et Virigina Gumm. Les jeunes filles de la famille Gumm se produisent chaque soir dans divers théâtres en entonnant quelques chansons et danses qui trouvent l’approbation du public. Le propre de la carrière, si longue, de Judy Garland pourrait être l’absence de choix engendrés par elle.

Garland n’est pas maitresse de son destin. Dès lors qu’elle se fait repérer par les studios de la MGM, la rouleau-compresseur propre au 7ème art se met en marche. Contrôlant les moindres faits et gestes de la jeune femme, s’inscrivant dans un rôle de patriarche exacerbée pour la jeune fille qui perdra son père très jeune, la MGM – et plus particulièrement Louis B. Mayer – passe le plus clair de son temps à prendre « soin » d’elle. Reléguée dans un premier temps aux chants de soirées de gala organisées par la MGM, Judy Garland trouve finalement LE rôle de sa carrière dès son plus jeune âge dans Le Magicien d’Oz en 1939. Les studios, au tout départ réticents à l’idée de laisser cette jeune demoiselle un peu « enrobée » tenir le rôle principal, misait plutôt sur une jeune anglaise aux bouclettes bien connue du cinéma en la personne de Shirley Temple. Arthur Freed, producteur, finit par imposer le choix Garland, alors convaincu par les dons possédés par la future comédienne et chanteuse.

Babes in arms

UNE ÉTOILE EST NÉE, MAIS RESTE BRIDÉE

Trouvant chaussure à son pied avec ce long métrage musical, Judy Garland enchaîne les comédies musicales produites par la MGM. Elle se lie d’amitié avec un autre acteur enfant-star de l’époque, Mickey Ronney, sur le tournage de Babes in arms (sorti la même année que le Magicien d’Oz) et tourne à un rythme effréné pléthore d’autres films musicaux comme Strike Up the Band , Little Nelly Kelly, Ziegfielg Girl, Babes on Broadway, For me and my gal….

Car Judy Garland était avant tout une machine de travail, une jeune femme propulsée trop tôt dans un monde dans lequel la loi Coogan vient tout juste d’être adoptée (loi qui vise à protéger une partie de l’argent gagné par les enfants-stars jusqu’à leur majorité), les studios cherchant à rentabiliser leurs nouvelles étoiles montantes du cinéma. Dès son adolescence, Judy Garland, affaiblie par les heures de travail bien trop nombreuses, consomme de la Benzédrine (un amphétamine puissant) qui devient alors son unique source de vitalité.

Avortement forcé et illégal, contrôle accru de l’alimentation de la jeune femme, chaperon (Betti Asher) imposé par le studio pour surveiller et apprendre à connaître les secrets de leur star fétiche, lettres d’amour détournées, voici donc quelques stratagèmes orchestrés par les studios de la MGM de l’époque pour garder la main mise sur la jeune Judy Garland. La star du Magicien d’Oz grandit et tente de s’émanciper à cette période de l’histoire, comme une industrie qui, elle aussi, cherche à se renouveler pour éviter de se scléroser.

Les studios font appel à du sang neuf en la personne de Vincente Minelli, metteur en scène alors en plein succès à New York. La MGM l’associe à Judy Garland avec le film Le chant du Missouri en 1944, une comédie musicale où le kitsch assumé permet à la jeune femme d’assurer deux autres succès musicaux : The Trolley Song et Have Yourself a Merry Little Christmas. Cette dernière chanson sera d’ailleurs reprise quelques années après par Franck Sinatra et connaitra un succès plus important que l’orignal. La collaboration entre Garland et Minelli s’avère fructueuse : les deux personnalités du 7ème art tournent ensemble d’autres longs métrages de comédies musicales tels que Ziegfield Follies (1945), un feu d’artifice réunissant les plus grands acteurs et actrices de la comédie musicale, et The Clock en 1945.

Judy Garland and Gene Kelly

GARLAND PERD DE SON ÉCLAT 

Sur le tournage du Pirate (1947), film musical où elle partage l’affiche avec Gene Kelly – qu’elle retrouve six ans après For Me and My Gal -, l’état de santé de Judy Garland se détériore. Elle arrive en retard sur le plateau, certains jours ne se montre pas, et connait même des crises de paranoïa au cours desquelles elle s’imagine des trahisons. La première tentative de suicide serait la conséquence d’un tournage cauchemardesque durant lequel le rythme de travail imposé par les studios infligeait à une femme déjà en proie à la fragilité psychologique une rigueur bien trop imposante et excessive.

À peine remise de sa tentative de suicide, les studios de la MGM, toujours alléchés par l’appât du gain et persuadés des recettes que leur fera connaitre Judy Garland, s’empressent de retourner auprès d’elle. Ils lui proposent quelques projets comme Easter Parade (qui connaitra un succès important) ainsi que The Barkleys of Broadway, qui lui vaut son premier renvoi d’un tournage suite à son attitude instable. La carrière de Judy Garland ressemble alors à des montagnes russes entre succès fulgurants et échecs incommensurables. Suite à cette mésaventure, Judy Garland retrouve de sa superbe avec In the good Old Summertime, avant d’être renvoyée de ses trois films suivants. Ces montées et descentes sont de trop pour la jeune femme qui attente une nouvelle fois à sa vie. Comprenant que sa santé est en jeu, le 29 septembre 1950, les studios et Judy Garland rompent d’un commun accord leur alliance néfaste.

UNE ÉTOILE DANS LE MILIEU DE LA MUSIQUE QUI VOIT REVENIR LE CINÉMA

Son divorce de la MGM signe la fin d’une vie financière et matérielle confortable pour la chanteuse. Dans le but d’éponger les dettes diverses accumulées au long de sa carrière (frais médicaux notamment), Judy Garland met en place un récital de chansons qui reprend ses plus grands succès populaires à Londres. Elle s’épanouit loin des studios et signe pour une tournée de concerts au Royaume-Uni et en Irlande. Elle se produit même à New-York, où elle connaitra un succès intense avec la salle du Carnegie Hall située à Manhattan. Mais l’intensité de ces tournées replonge son état de santé de nouveau dans un gouffre sans fond. Victime d’un malaise en plein concert, elle est transportée à l’hôpital.

A star is born

Si la musique prend une place évidemment importante dans la vie de la comédienne, le 7ème art est lui aussi doté d’une importance primordiale, car sa carrière d’actrice ne s’arrête pas là. Le cinéma revient frapper à sa porte avec deux rôles qui marqueront la filmographie de la jeune femme. Il y a en effet son personnage d’Esther Blodgett, jeune actrice connaissant une ascension fulgurante dans A Star Is Born (1954) ainsi que le personnage d’Irene Hoffman dans Jugement à Nuremberg. Si le rôle qu’elle campe dans A Star Is Born lui sied à ravir, les deux personnages principaux Esther Bloodgett et Norman Maine (incarné par James Manson) semblent tous deux faire écho à la carrière de la jeune femme, nous dévoilant à la fois son ascension ainsi que sa chute. Épuisée, harassée, la voix de la chanteuse perd en superbe et elle décède le 22 juin 1969 des suites d’une prise excessive de barbituriques.

Ce serait un pléonasme que d’affirmer que Judy Garland a marqué l’Histoire du Cinéma, elle qui est aujourd’hui considérée comme la 8ème meilleure actrice de légende du cinéma. Figure incontournable pour les fervents admirateurs de la comédie musicale, elle fut aussi une malheureuse victime d’un système violent, qui avait pour seul objectif : amasser les gains au profit de la santé





 

Sources : Nostalgie, Allo ciné, Le Bleu du miroir


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

VICENT WILBURN JR

Vincent « Vince » Wilburn, Jr.  (né en  1958 ) est un  batteur de jazz  américain et  producteur  de  musique fusion  et  funk  qui joue u...